BRAS DE FER

Les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique ont constaté que plusieurs tonnes d'uranium n'étaient plus présentes sur un site qui n'avait pas pu être contrôlé en temps voulu en raison de la situation sécuritaire en Libye.
La République islamique a infirmé des informations de l'agence de presse américaine Bloomberg selon lesquelles elle enrichirait de l'uranium à un seuil proche de celui nécessaire pour fabriquer une bombe atomique.
Téhéran a clarifié la situation sur l'interconnexion de deux centrifugeuses et a évoqué une erreur d'«inattention» d'un inspecteur. L'AIEA s'était en effet inquiétée de cette modification technique non déclarée.
La situation à la centrale de Zaporojié continue de susciter des craintes, Kiev et Moscou s'accusant mutuellement de frappes sur le site. La Russie et l'AIEA envisageraient une gestion internationale de la zone de sécurité autour de la centrale.
Téhéran rejette une résolution de Washington, Berlin, Londres et Paris à l'AIEA. Les pays occidentaux évoquent une «profonde inquiétude» sur des prétendues traces d'uranium sur trois sites nucléaires. L'Iran dénonce «des accusations» fallacieuses.
Une résolution de l'ONU a été votée par une large majorité d'Etats demandant à Israël de renoncer à l'arme nucléaire, qu'elle possède sans jamais l'avoir reconnu officiellement, et placer ses sites nucléaires sous la tutelle de l'AIEA.
Alors que Moscou accuse Kiev de vouloir se lancer dans une provocation à la «bombe sale», le président russe Vladimir Poutine a dit souhaiter une mission de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur place.
Le président russe Vladimir Poutine s'entretient avec le président de l'AIEA Rafael Grossi, à Saint-Pétersbourg. Les deux hommes devraient notamment évoquer la création d'une zone de sécurité autour de la centrale nucléaire de Zaporojié.
Le Conseil des gouverneurs de l'AIEA appelle la Russie à se retirer de la centrale de Zaporojié. Moscou dénonce l'influence occidentale sur cette décision et déplore que ne soit pas épinglée la responsabilité de Kiev dans la crise autour de ce site.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), en consultations avec Kiev et Moscou pour l'établissement d'une zone de sécurité autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojié, a fait état le 12 septembre de signaux positifs.
Réagissant au rapport de l'AIEA sur la situation de la centrale nucléaire, le président russe a souligné que les bombardements ne pouvaient venir que du côté ukrainien, sauf à croire que les soldats russes ouvriraient le feu sur leurs camarades.
Alors que l'Agence internationale de l'énergie atomique a publié un rapport sur la situation à la centrale nucléaire de Zaporojié, la Russie regrette le manque de précisions sur la provenance des bombardements. Kiev semble plus satisfait de son côté.
Le porte-parole du secrétaire général de l'ONU a salué le fait que la Russie ait garanti la sécurité des experts envoyés à la centrale de Zaporojié. Moscou et Kiev se sont accusés mutuellement, ces dernières semaines, de frappes sur ce site.
Le chef de l'AIEA a annoncé que des membres de l'organisation allaient «rester» à la centrale de Zaporojié, sous contrôle russe en Ukraine. Il s'est par ailleurs inquiété de plusieurs violations de l'«intégrité» du site nucléaire ayant eu lieu.
La Défense russe a publié un communiqué dans lequel elle accuse l'Ukraine d'avoir bombardé de nouveau la centrale de Zaporojié (sous contrôle russe) la veille alors qu'une délégation de l'AIEA est attendue sur place. Kiev de son côté accuse Moscou.
Les négociations aux Nations unies autour de la non-prolifération des armes nucléaires se sont soldées par un nouvel échec. La Russie, qui a mis son veto au projet de texte final, dénonce le caractère «éhontément politique» de plusieurs paragraphes.
Un accord avec l'Iran autorisera les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique à intervenir sur les sites iraniens pour «entretenir l'équipement et remplacer les disques durs».
L'Iran a décidé de s'affranchir des limites fixées par l'accord de 2015 (dont Washington s'est retiré) en matière d'uranium faiblement enrichi. Israël et les Etats-Unis sont montés au créneau.
La Maison Blanche a fait savoir que le président américain s'exprimerait sur l'Iran le 13 octobre. L'accord sur le nucléaire iranien, contrôlé par l'AIEA, pourrait être remis en cause, alors que le ton monte entre Washington et Téhéran.
Les Etats-Unis continuent d'utiliser des armes nucléaires, malgré les prohibitions et les risques. C'est de plus en plus difficlie à contrôler, car la plupart des opérations américaines sont clandestines, explique le journaliste Richard Labévière.