BRAS DE FER

Contrairement au Medef et à la CPME, le Centre des jeunes dirigeants d'entreprise fustige la réforme du gouvernement sur les retraites et la juge «profondément inéquitable». De leur côté, les auto-entrepreneurs se sentent oubliés par cette mesure.
Alors que les déclarations gouvernementales se multiplient sur la potentielle création d’un «dividende salarié», la CFDT appelle le gouvernement «à la retenue et au respect des partenaires sociaux», recevant le soutien inattendu du Medef.
Les syndicats sont vent debout contre la réforme de l'assurance-chômage, y compris les plus centristes comme la CFDT, la CFTC ou la CFE-CGC. Les arguments ne manquent pas pour dénoncer une réforme qui relèverait davantage de la régression sociale.
Selon le cabinet Proxinvest, la rémunération moyenne des grands patrons français a atteint un sommet en 2021, à 7,9 millions d'euros. Un chiffre qui fait bondir la gauche, sur fond d'augmentation de la pauvreté et de réforme de l'assurance-chômage.
Le président du Medef souhaite que le départ à la retraite anticipé pour pénibilité soit possible seulement sur examen médical. Et à propos du «dividende salarié» que veut mettre en place le gouvernement, il tranche : «pas la bonne solution».
Regrettant des mesures nationales insuffisantes à destination des entreprises, le président du Medef appelle à trouver «très rapidement» un accord au niveau européen. Dans le cas contraire, la production en France pourrait être durement affectée.
Le gouvernement présente ce 7 septembre son projet de loi de réforme de l’assurance chômage qui lierait l’indemnisation à la conjoncture économique. Le Medef, de son côté réclame la réforme du système de retraite.
Le Premier ministre a exhorté le 29 août les entreprises à mettre en place des mesures pour réduire leur consommation d'énergie si elles ne veulent pas risquer un «rationnement», terme qui a déplu à l'opposition.
Invité de France Inter, Geoffroy Roux de Bézieux, a clamé son opposition à la taxation des «super-profits» réclamée par la gauche et le RN. Selon lui, c'est l’Etat a tiré le plus de profits de la hausse des recettes fiscales au premier semestre.
Face à l'inflation et son corollaire, la baisse du pouvoir d’achat, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, recevant les organisations patronales à Bercy, a appelé les entreprises qui le peuvent à augmenter les salaires.
Geoffroy Roux de Bézieux s’est dit ce 12 mai opposé à la poursuite du «quoi qu’il en coûte ». En revanche, le patron des patrons a proposé des «chèque essence » pour les salariés venant travailler en voiture.
Geoffroy Roux de Bézieux a prévenu que l'économie de l'Hexagone allait subir une «inflation durable». Il a appelé à une baisse des impôts de production et regretté un «environnement que la plupart des chefs d’entreprise n’avaient jamais connu».
L'organisation patronale a dit le 11 avril juger le programme économique et social du président sortant préférable à celui de sa rivale Marine Le Pen. Selon le Medef, l'élection de celle-ci ferait «décrocher» l'économie française.
«Quand vous écoutez les Macron, les Zemmour, les Le Pen, ils sont différents mais ils ont un programme commun [...] : ils écoutent le Medef», a lancé le candidat communiste devant ses partisans à Toulouse.
L'idée d'étendre le pass sanitaire aux entreprises suscite de fortes réticences voire de l'hostilité au sein des organisations patronales et syndicales consultées ce 20 décembre par la ministre du travail Elisabeth Borne.
Dans une interview, le président du Medef évoque les difficultés de recrutement des entreprises et redoute des augmentations salariales généralisées. Il soutient aussi la remise en cause de la politique énergétique européenne.
Face à des chutes importantes du chiffre d'affaires dans les centres commerciaux depuis la mise en place du pass sanitaire, le président du Medef a demandé l'arrêt de celui-ci pour ces espaces qui subissent une baisse majeure de leurs ventes.
Le redémarrage de l’économie française fait craindre au patronat des difficultés de recrutement qui aboutiraient à des hausses de salaire. Et pour le syndicat FO, c’est la principale question de la rentrée sociale.
A la veille de l'université de rentrée du Medef, Bruno Le Maire a demandé aux patrons d'améliorer les rémunérations, en particulier «pour ceux qui ont les revenus les plus faibles», sans toutefois penser exclusivement à une augmentation des salaires.
CCFD Terre Solidaire, Oxfam et Transparency International affirment que le document de position française dans les négociations européennes sur les obligations de transparence des entreprises a été «rédigé en partie» par le mouvement patronal.