Le Medef dénonce les décisions gouvernementales d'un reconfinement de 16 départements, s'inquiétant également d'un retour de la «folie bureaucratique». Le ministre Bruno Le Maire défend pour sa part ce «sur-mesure» pour les commerces.
Le patron des patrons a jugé que la réforme des retraites était condamnée parce que ni les partenaires sociaux ni les citoyens n’y sont prêts selon lui. Il juge toutefois, comme le ministre du Budget, qu’une réforme est toujours nécessaire.
Alors que le scénario d'un troisième confinement fait partie des pistes discutées par l'exécutif, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, appelle à autoriser l'ouverture de tous les commerces afin de ne pas «détruire l'économie».
Geoffroy Roux de Bézieux a vivement réagi au nouveau confinement annoncé par le président de la République. Le patron des patrons parle d’«injustice», d’«erreur» et annonce entre 50 et 75 milliards d’euros de perte de PIB.
Geoffroy Roux de Bézieux a lancé un appel aux entreprises françaises à faire le dos rond face aux appels à boycotter leurs produits dans le monde musulman. Le Quai d’Orsay va tenter de défendre la position de la France.
En cours d'élaboration d'un budget intégrant 100 milliards d'euros pour soutenir la relance, le gouvernement pourrait se servir dans les caisses de l'ex-1% Logement. Une «réforme de fond» à discuter avec les partenaires sociaux est aussi évoquée.
Opposition et syndicats ont réagi au plan de relance gouvernemental présenté ce 3 septembre par Jean Castex. Ils jugent ces annonces trop tardives et réclament des contreparties aux entreprises. Seul le patronat s'est montré satisfait.
Le ministre de l'Economie a assuré que l'Etat allait soutenir les entreprises du bâtiment. Il les a suppliées de limiter au strict minimum le recours aux travailleurs détachés. Marine Le Pen et Florian Philippot ont moqué cette intervention.
Le Premier ministre a donné quelques orientations du futur plan de relance. Il a promis que les entreprises se verraient notamment offrir une baisse d'impôts de production de 10 milliards d'euros. Le Medef a applaudi le chef du gouvernement.
De nombreuses personnalités, notamment issues de LREM, ont réagi au retrait d'une statue de Voltaire, y voyant un message politique. La mairie a réagi, assurant que le monument devait simplement être nettoyé. La Ville souhaite qu'il soit réinstallé.
Selon une information du Journal du dimanche, le Premier ministre Jean Castex inaugurera l'université d'été du Medef, où seront abordés plusieurs thèmes relatifs à la sortie de la crise engendrée par la situation sanitaire.
Lors d’une interview accordée à dix journalistes de la presse régionale le président de la République a annoncé son intention de mener à terme son projet de réforme du système de retraites. La question de la durée de cotisation «demeure posée».
Des militants du mouvement écologiste Extinction Rebellion ont recouvert le siège du Medef de faux sang afin de dénoncer les «lobbies qui influencent l'exécutif».
La phrase «travailler et produire davantage», prononcée par le président de la République lors de son allocution, a suscité perplexité et commentaires. Deux ministres ont même tenté d'apporter des explications, au demeurant fort différentes.
La publication par la CGT info'com d'une affiche mettant en scène Laurent Berger et le patron du Medef dans une pratique sadomasochiste, a généré une polémique. Accusée d'homophobie, cette branche de la CGT a retiré l'affiche et présenté ses excuses.
L'Institut Montaigne, financé par de grandes entreprises, a publié une note proposant neuf mesures d'allongement du temps de travail présentées comme «le prix, au moins provisoire, à payer pour sauver notre économie de la ruine».
Le Medef et la secrétaire d'Etat à l'Economie Agnès Pannier-Runacher ont averti que les salariés devraient payer les pots cassés de la crise sanitaire et économique. Cette vision n'est toutefois pas partagée, ni au gouvernement, ni dans l'opposition.
Dans un contexte de tensions et d'incertitudes sur la reprise du travail, les propos de la vice-présidente du Medef Dominique Carlac'h, qui n'a pas écarté la possibilité de «mettre coup de collier» pour la reprise du travail, ont agacé sur Twitter.
A l'instar de responsables politiques de gauche, le leader de la CFDT s'est indigné de la suggestion du Medef et de la secrétaire d'Etat à l'Economie, de «travailler plus» après le confinement pour amortir les effets économique de la crise.
En commentant l'aspect économique de la crise sanitaire du Covid-19, le président du Medef s'est félicité de l'action des pouvoirs publics. Et d'envisager l'après confinement, en plaidant pour une augmentation du temps de travail des Français.