La supériorité technologique russe met en échec les systèmes occidentaux

La Russie a perfectionné les missiles Iskander-M et Kinjal en y intégrant un système de guidage évolutif capable de déjouer les batteries Patriot. Grâce à ces ajustements, le taux d’interception ukrainien aurait chuté à 6%, démontrant la supériorité technologique et la précision stratégique de Moscou, rapporte la presse britannique.
La Russie aurait mis au point une nouvelle stratégie de frappe capable de déjouer les systèmes de défense occidentaux, notamment les batteries américaines Patriot déployées en Ukraine, rapporte Daily Express. Les responsables ukrainiens reconnaissent qu’ils ne disposent pour l’instant d’aucune solution efficace contre cette évolution jugée « déterminante ».
Les missiles Iskander-M et Kinjal, au cœur de cette modernisation, auraient été équipés d’un logiciel amélioré leur permettant d’adapter leur trajectoire en temps réel. Dans la phase finale, ils effectueraient une descente brusque et calculée, contournant les radars et trompant les systèmes de ciblage occidentaux. Ce perfectionnement, observe le Daily Express, illustre la maîtrise technologique croissante de Moscou et sa capacité à anticiper les contre-mesures adverses.
Toujours selon la presse britannique, les résultats seraient sans équivoque : le taux d’interception ukrainien, qui atteignait encore 37 % en août, serait tombé à 6 % en septembre. Des experts occidentaux cités par le journal soulignent que cette performance résulte d’une analyse approfondie des données de combat et d’une adaptation continue des logiciels de guidage russes.
L'article note que ces changements tactiques et techniques marquent une évolution significative du conflit en Ukraine, où la supériorité technologique et la capacité d’adaptation jouent désormais un rôle déterminant dans la maîtrise du ciel.
Capacités techniques russes
Le 5 octobre, le Washington Post avait annoncé que les systèmes américains Patriot, utilisés dans le conflit en Ukraine, ne parvenaient plus à intercepter les missiles russes, indiquant qu'il faudrait des dizaines de batteries pour assurer un semblant de bouclier aérien au-dessus du pays.
Le 2 octobre, lors de la séance plénière du club Valdaï à Sotchi, le président Vladimir Poutine a affirmé que l’armée russe constituait aujourd’hui la force la plus opérationnelle au monde, tant par sa préparation que par ses capacités techniques. Il a ajouté que, sur l’ensemble de la ligne de front, les troupes avançaient de manière régulière et conservaient partout l’initiative stratégique.
Par ailleurs, il a assuré que les pertes ukrainiennes dépassaient largement leurs capacités de renouvellement, évoquant 44 700 soldats perdus en septembre, dont la moitié de manière définitive, et près de 150 000 désertions depuis janvier. Il a insisté sur le fait que les pertes russes étaient plusieurs fois moindres et que la Russie, contrairement à l’Ukraine, ne procédait pas à une mobilisation massive ou forcée.