Nous ne savons pas tout sur les délits commis par la candidate à la présidence Hillary Clinton, alors que les médias américains n'ont même plus la prétention d'être objectifs, estime Lew Rockwell, le président de l’Institut Ludwig von Mises.
RT : Comment se fait-il que le FBI n’a pas été en mesure de retrouver aucun des 13 appareils utilisés par Hillary Clinton pour envoyer ses mails ?
Lew Rockwell (L. R.) : Je pense qu’elle est un criminel, du coup elle a essayé de cacher ses actions. Au moins, elle avait donné des faveurs de la part du gouvernement en vue d'obtenir de l’argent pour la Fondation Clinton, pour elle-même, pour son mari et le reste de l’équipe. C'est pourquoi elle a utilisé le programme spécial pour empêcher de retrouver, comme elle l’espérait, les mails qu'elle avait supprimés. Il nous faut tout savoir : tout sur Benghazi et sur toutes les autres affaires dans lesquelles elle a été impliquée. Elle est un fauteur de guerre ; d'après sa manière de parler, elle a certainement envie de revenir à l'époque de la guerre froide, elle est très dangereuse. Plus on apprend sur elle, plus on voit à quel point ses excuses sont ridicules, quand elle dit que sa santé est excellente, mais ne se souvient de rien, elle est tombée et s'est cogné la tête.
Nous savons ce qu'elle est en termes de criminalité, mais il nous faut savoir beaucoup plus avant qu'elle soit autorisée à entrer à la Maison-Blanche
RT : Comment peut-on comprendre cet argument d'Hillary Clinton qu'elle «n'a pas pu s'en souvenir» ? Essaie-t-elle d'éviter la responsabilité ?
L. R. : Non, mais c'est typique. Elle est avocate. Ce serait un conseil typique d'un avocat, parce qu'on a l'impression qu'on ne peut pas être puni pour parjure si l'on ne se souvient pas. Bien sûr, vous pouvez ne pas vous souvenir de certaines choses. Mais ce dont elle ne se souvient pas, c'est des choses vraiment clé, elle l'explique par sa chute qui lui a causé une blessure grave au cerveau. Mais encore une fois, est-ce que cela a un effet aujourd'hui ? Ne devrait-elle pas subir un examen neurologique ? Ne devrait-on pas savoir les problèmes qu'elle a en réalité ? Nous savons ce qu'elle est en termes de criminalité, ou au moins nous en savons un peu, mais il nous faut savoir beaucoup plus avant qu'elle soit autorisée à entrer à la Maison-Blanche, et pas seulement sur elle, mais sur le reste de son équipe.
Cette femme est une menace pour le monde entier
RT : Peut-on dire que les grands médias sont plus intéressés par le fait que la fuite a eu lieu que par le contenu des documents divulgués ?
L. R. : Oui, on peut le dire. les médias américains n'ont même plus la prétention d'être objectifs ou justes. Hillary les a tous dans sa poche à 100%. Ils lui font de la promotion, ils détestent son adversaire, ils détestent tous ceux qui disent quelque chose contre elle, ils ne veulent pas dire sur elle la moindre mauvaise chose. Quand ils y sont contraints, lorsqu’il y a une histoire énorme comme ça, ils se sentent obligés de la couvrir. Mais ils n'évoquent certainement pas l'essence - ce qu'ils font, c'est discuter les matières étrangères.
Il ne faut pas y faire attention, il faut plutôt l'étudier et faire nos propres recherches. J’espère qu'il y aura beaucoup plus de gens d'importance, de ceux qui en savent beaucoup plus que ce qu'on nous a dit jusqu'à présent. Il est rassurant de savoir qu'on va en apprendre plus sur ses crimes, ceux de sa politique étrangère et sa corruption personnelle dans le cadre de la Fondation Clinton. Tout cela est pour le bien, relevez tout cela, dites au peuple américain ; dites au monde entier, parce que cette femme est une menace pour le monde entier. Le monde entier doit savoir ce qu'elle a fait et ce qu'elle aimerait faire ainsi que tous les crimes qu’elle a commis.
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