Paris, Berlin accueillent positivement la fin des exercices militaires russes

- Avec AFP

Le président russe Vladimir Poutine et le chancelier allemand Olaf Scholz lors d'une conférence de presse à l'issue de leur rencontre sur la crise ukrainienne au Kremlin, à Moscou, le 15 février 2022© Mikhail KLIMENTYEV / SPUTNIK / Source: AFP
Le président russe Vladimir Poutine et le chancelier allemand Olaf Scholz lors d'une conférence de presse à l'issue de leur rencontre sur la crise ukrainienne au Kremlin, à Moscou, le 15 février 2022.
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L'Allemagne, la France ont exprimé leur optimisme dans la résolution de la crise entre Occidentaux et Russes après la fin des exercices militaires russes menés près de la frontière avec l'Ukraine. L'OTAN attend un «signe de désescalade».

Paris et Berlin ont noté le 15 février un premier signe «positif» après l'annonce par Moscou de la fin des exercices militaires menées par les forces armées russes. 

Plus tôt, un porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, a fait savoir que les troupes russes stationnées à proximité de la frontière avec l'Ukraine avaient entamé un retour vers leurs garnisons, mettant fin aux exercices militaires menés par la Russie. A ce titre, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui rappelé aux journalistes : «Nous avons toujours dit qu'après la complétion des exercices, [...] les troupes retourneraient dans leurs garnisons d'origine. C'est ce qui se passe actuellement, c'est le processus habituel.»

«Premier signal encourageant» pour l'Elysée 

«Le fait que nous entendions maintenant que certaines troupes sont retirées est en tout cas un bon signe. Nous espérons qu'il y aura encore des suites», a déclaré à Moscou le chancelier allemand Olaf Scholz, lors d'une conférence de presse avec le président russe. Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a, de son côté, exprimé un «optimisme prudent», tout en disant attendre un «signe de désescalade». 

Emmanuel Macron et Joe Biden ont convenu de leur côté, dans un échange téléphonique, de la nécessité de «vérifier» l'annonce d'un début du retrait russe autour des frontières de l'Ukraine, qualifié de «premier signal encourageant». Lors d'une conversation d'environ une heure, les deux chefs d'Etat ont également appelé à rester «parfaitement coordonnés» face au président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine, a précisé la présidence française. 

Vladimir Poutine a pour sa part assuré que la Russie ne voulait pas d'une guerre, tout en martelant que l'expansion de l'OTAN et les ambitions de l'Ukraine de rejoindre l'Alliance atlantique constituaient une menace pour la Russie. Le président russe et le chancelier allemand ont insisté sur le fait qu'ils souhaitaient un processus de négociation sur les questions de sécurité en Europe. Qui plus est, un nouvel entretien téléphonique entre chefs des diplomaties russe et américaine est prévu ce 15 février, selon département d'Etat américain.

La Russie réclame la fin de la politique d'élargissement de l'Alliance atlantique, l'engagement à ne pas déployer d'armes offensives à proximité du territoire russe ainsi que le retrait d'infrastructures de l'OTAN d'Europe de l'Est. Ces demandes ont été rejetées par les Occidentaux, qui ont proposé en échange des pourparlers sur des sujets comme le contrôle des armements, les visites d'installations sensibles ou des discussions sur les craintes russes en matière de sécurité. Pour le président russe, ces questions et ses exigences doivent faire partie d'un même «ensemble» de pourparlers. 

La Russie souhaite approfondir le dialogue avec les occidentaux

Le 14 février, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait signifié une première éclaircie en plaidant l'approfondissement du dialogue avec les Occidentaux. Cette lueur d'espoir survient après un ballet diplomatique intense de nombreux responsables occidentaux, en particulier le président français Emmanuel Macron qui avait initié la navette entre Moscou et Kiev au début de la semaine dernière, alors que Washington annonçait une offensive russe «imminente» sur l'Ukraine. 

Le même jour, les Etats-Unis, jugeant toujours le risque à son maximum, ont abandonné leur ambassade à Kiev pour l'installer à Lviv, dans l'ouest du pays. Des dizaines de pays ont exhorté leurs ressortissants à partir d'Ukraine, en dépit d'appels du président ukrainien Volodymyr Zelensky à garder le calme. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui dénoncé une «hystérie sans fondement».

Depuis plusieurs semaines, les Occidentaux, et plus particulièrement les Américains, accusent la Russie de vouloir mener une grande offensive contre ses voisins ukrainiens. Un scénario maintes fois démenti par la Russie, qui prête aux Occidentaux l'intention d'envenimer la situation dans la région. Ces derniers ont d'ailleurs récemment annoncé le déploiement de troupes en Europe de l'Est ainsi que l'envoi de millions de dollars et la fourniture de matériel militaire à Kiev.

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