Omicron : l'OMS juge inutiles les interdictions de voyager, l'Amérique latine touchée à son tour

- Avec AFP

Omicron : l'OMS juge inutiles les interdictions de voyager, l'Amérique latine touchée à son tour© Kim Kyung-Hoon Source: Reuters
Des mesures de sécurité anti-Covid affichées à côté de portes fermées, dans un hall de départ de l'aéroport international de Narita, à l'est de Tokyo, au Japon, le 30 novembre 2021 (image d'illustration).
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«Les interdictions générales de voyager n'empêcheront pas la propagation» de ce variant, a estimé l'OMS le 30 novembre. Quelques heures après, deux Brésiliens ont été testés positifs au variant Omicron, les premiers cas officiels en Amérique latine.

Les interdictions générales de voyager ne vont pas empêcher la propagation du variant Omicron du coronavirus, a averti le 30 novembre l'OMS, qui conseille toutefois aux plus de 60 ans de reporter leurs voyages. Dans ses recommandations en matière de déplacements entre pays, l'Organisation mondiale de la santé explique qu'à la date du 28 novembre «56 pays auraient mis en œuvre des mesures en matière de voyages visant à essayer de retarder l'importation du nouveau variant».

Mais l'OMS, dont les recommandations sont loin d'être toujours suivies par ses 194 Etats membres, prévient : «Les interdictions générales de voyager n'empêcheront pas la propagation internationale et elles font peser une lourde charge sur les vies et les moyens de subsistance.» En outre, souligne-t-elle, ces mesures «peuvent avoir un impact négatif sur les efforts de santé mondiaux pendant une pandémie en dissuadant les pays de signaler et de partager les données épidémiologiques et de séquençage».

Dans ses recommandations à la population, l'OMS exhorte au passage «les personnes qui n'ont pas été entièrement vaccinées ou qui n'ont pas la preuve d'une infection antérieure par le Sars-CoV-2 et qui présentent un risque accru de développer une maladie grave et de mourir, notamment les personnes âgées de 60 ans ou plus et celles ayant des comorbidités augmentant le risque de Covid-19 grave (par exemple maladie cardiaque, cancer et diabète), de reporter leur voyage dans les zones de transmission locale» du coronavirus.

Le 28 novembre, le bureau régional de l'OMS en Afrique avait lancé un appel à ce que «les frontières restent ouvertes», après que l'Afrique du Sud a demandé la «levée immédiate et urgente» des restrictions de voyage la visant conséquemment à la détection du nouveau variant Omicron. «Toutes les mesures doivent être proportionnelles au risque, limitées dans le temps et doivent être appliquées en respectant la dignité des voyageurs, des droits humains et des libertés fondamentales», a complété le bureau général de l'OMS le 30 novembre, rappelant aussi, comme elle l'avait déjà abondamment fait dans les premiers mois de la pandémie, que «les voyages internationaux essentiels – y compris les voyages humanitaires et d'urgence, les rapatriements et le transport par fret de matériels essentiels – doivent rester prioritaires».

L'Amérique latine également touchée

Mais quelques heures après ces recommandations de l'instance sanitaire internationale, le gouvernement de Sao Paulo, dans le sud du Brésil, a annoncé deux cas du nouveau variant Omicron, les premiers dans ce pays et en Amérique latine, chez des voyageurs en provenance d'Afrique du Sud. Le Brésil, comme de nombreux autres pays, avait pourtant fermé ses frontières aux vols en provenance de six pays d'Afrique australe.

Les deux personnes contaminées sont un homme de 41 ans et une femme de 37 ans, arrivés au Brésil le 23 novembre et repartis pour l'Afrique du Sud le 25 novembre, précise le communiqué. Un autre cas suspect, celui d'un passager en provenance d'Ethiopie et qui avait auparavant visité l'Afrique du Sud, est en cours d'examen, ont précisé les autorités sanitaires de l'Etat de Sao Paulo. D'autres cas suspects ont par ailleurs été détectés à Belo Horizonte et dans la capitale, Brasilia.

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