Moscou convoque les envoyés américains et de l’Otan sur les accusations de morts civiles en Syrie
Le ministère de la Défense russe a convoqué les attachés militaires américains, saoudiens ainsi que ceux de l'Otan à venir s'expliquer sur les allégations de raids aériens russes visant des hôpitaux syriens.
Les déclarations des représentants étrangers et les rapports des médias concernant des soi-disant attaques aériennes russes ayant touché des infrastructures civiles en Syrie vont être scrupuleusement étudiées, a déclaré le ministre de la Défense adjoint Anatoly Antonov, rapporté par Tass.
EN DIRECT- #Syrie: Les avions de combat russes en pleine action à #Lattaquié (VIDEO) https://t.co/AaSmfKuwPNpic.twitter.com/Kik8sJTVRG
— RT France (@RTenfrancais) 27 Octobre 2015
«Le ministère de la Défense, de façon quotidienne, explique et montre où, quand et contre qui les frappes sont adressées», a martelé le responsable. «Si nos partenaires ont des informations additionnelles, nous leur les demandons depuis longtemps» a-t-il ajouté.
Aller plus loin : Les avions russes ont atteint 94 cibles de Daesh en Syrie en 24 heures
A propos de l'enquête qui sera menée sur les allégations de dommages causés aux civils, le vice-ministre a détaillé la procédure : «Dans chaque cas, une investigation minutieuse sera menée pour vérifier l’information sur d’éventuels hôpitaux, mosquées ou écoles détruits ou civils tués, résultat de frappes russes. Les médias occidentaux et les responsables militaires et diplomatiques seront informés des résultats de cette vérification».
#Syrie : "la Russie fait ce que les autres ne sont pas parvenus à faire" (Opinion) https://t.co/K2BQwVngrZpic.twitter.com/XEKLhqa84j
— RT France (@RTenfrancais) 23 Octobre 2015
Des rapports ont mentionné la semaine dernière qu'un hôpital avait été détruit dans le Nord-Ouest de la Syrie, suposément lors d'un raid aérien russe, le tout, basé sur des informations émanant de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. Le ministère des Affaires étrangères avait démenti les rapports des médias, mettant en cause la source de l'information, qui est basée en Grande-Bretagne, dirigée par une seule personne et qui n'a pas d'accès direct sur le terrain en Syrie.