Syrie : environ 200 combattants tués par l'armée russe dans un bombardement aérien
«Environ 500 kilos de munitions et de composants pour la fabrication d'explosifs» ont été détruits, a expliqué le ministère russe de la Défense, qui décrit la zone ciblée comme une «base camouflée» utilisée pour former des «groupes terroristes».
L'armée russe a déclaré le 19 avril au soir avoir tué environ 200 combattants en Syrie au cours d'un bombardement aérien sur un camp d'entraînement abritant des terroristes au nord-est de Palmyre.
«Après confirmation par plusieurs sources de la localisation des cibles terroristes, les forces aériennes russes ont effectué plusieurs frappes à la suite desquelles deux abris ont été détruits et environ 200 combattants ont été tués», a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiqué sur Facebook. Ces bombardements ont permis de détruire «24 pick-ups équipés de mitrailleuses lourdes et environ 500 kilos de munitions et de composants pour la fabrication d'explosifs improvisés», est-il précisé.
ВКС России нанесли авиаудар по базе подготовки террористов к северо-востоку от Пальмиры, уничтожены два укрытия, до 200 боевиков и около 500 кг боеприпасов. Об этом сообщил заместитель руководителя Центра по примирению враждующих сторон Александр Карпов.https://t.co/QC3BNlv5rJpic.twitter.com/mmt3qGWjoJ
— SwankyStas (@StasSwanky) April 19, 2021
Le site visé est une «base camouflée» utilisée pour former des «groupes terroristes» afin de mener des attentats à travers la Syrie et pour fabriquer des engins explosifs improvisés (EEI). «Les terroristes s'entraînent dans des camps sur le territoire non contrôlé par les autorités syriennes, y compris la zone d'Al-Tanf, qui est contrôlée par les forces armées américaines», a ajouté le ministère russe.
Des menaces sur le scrutin présidentielle du 26 mai
Les Etats-Unis ont établi en 2016 une garnison à Al-Tanf, le long de la route de Damas à Bagdad, en dépit du droit international et malgré les objections du gouvernement syrien. Moscou et Damas ont souligné à plusieurs reprises que la région sert de refuge à des groupes terroristes qui mènent des attaques en Syrie.
Le communiqué russe au sujet du bombardement du 19 avril précise que des «formations armées illégales» ont prévu des attaques contre des bâtiments publics syriens «afin de déstabiliser la situation dans le pays en prévision de l'élection présidentielle» prévue le 26 mai.