Le magazine Forbes menace les entreprises qui embaucheraient les anciens collaborateurs de Trump

Le magazine Forbes menace les entreprises qui embaucheraient les anciens collaborateurs de Trump© Jim Bourg Source: Reuters
Le président américain Donald Trump, le 6 janvier 2021, à Washington (Etats-Unis) (image d'illustration).
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Selon le magazine économique américain, les entreprises qui embaucheront les ex-collaborateurs de Donald Trump seront considérées comme «une potentielle source de désinformation», évoquant même le début d'une «réinitialisation nationale».

«Que ce soit clair pour les entreprises : Embauchez un de ces fabulistes […] et Forbes considérera que tout ce que votre entreprise relaiera est un mensonge. Nous allons scruter, vérifier et revérifier, investiguer avec le même scepticisme que lorsque nous lisons un tweet de Trump. Vous voulez vous assurer que le plus puissant magazine économique du monde vous considère comme une potentielle source de désinformation ? Embauchez ces personnes.»

La menace est à peine déguisée. Dans un article mis en ligne le 7 janvier 2021, le magazine économique américain Forbes n’a pas hésité à envoyer un message clair aux entreprises qui pourraient être tentées d’embaucher les collaborateurs du président américain Donald Trump après son départ de la Maison Blanche.

Le début d'une «réinitialisation nationale», selon le magazine

Sont clairement visés ici – et nommés par le journaliste Randall Lane – plusieurs conseillers ou anciens conseillers du président comme Sean Spicer, Kellyanne Elizabeth Conway, Sarah Huckabee Sanders, Stephanie Grisham ou encore Kayleigh McEnany. Ils sont accusés par le magazine d’avoir relayé les «mensonges» du locataire de la Maison Blanche durant son mandat.

Evoquant le début d’une «réinitialisation nationale», Randall Lane s’est toutefois défendu de faire le jeu de la «Cancel culture» ainsi que de toute «motivation politique». «Ces standards doivent être appliqués aux menteurs de tous les partis [politiques]», a-t-il ajouté.

Cet article fait suite à l’intrusion au Capitole de Washington de partisans du président américain le 6 janvier 2021 au cours de laquelle cinq personnes ont trouvé la mort. Dans la foulée, Twitter avait définitivement banni Donald Trump de sa plateforme évoquant un «risque de nouvelles incitations à la violence».

Toutefois, le locataire de la Maison Blanche avait assuré étudier de nouvelles pistes afin de pouvoir s’exprimer librement. «Nous avons négocié avec divers autres sites et ferons bientôt une grande annonce, tandis que nous examinons également les possibilités de créer notre propre plateforme dans un proche avenir», avait annoncé le chef d'Etat, martelant : «Nous ne serons pas réduits au silence !»

De leur côté, ses adversaires démocrates – Nancy Pelosi en tête – ont assuré vouloir étudier la possibilité de lancer une nouvelle procédure de destitution, malgré un premier échec début 2020, et la Chambre des représentants devrait se prononcer le 11 janvier sur une résolution demandant au vice-président Mike Pence de démettre Donald Trump de ses fonctions. «Puis, la législation sur la procédure de destitution sera portée devant l'Assemblée », a fait valoir la présidente démocrate de la Chambre dans une lettre adressée à ses collègues parlementaires le 10 janvier.

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