«Les Etats-Unis ne seront jamais un pays socialiste», réaffirme Donald Trump à l'ONU
Le président américain a profité de la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU, pour rappeler sa répulsion pour le communisme et le socialisme. Toutefois, ces idéologies ne sont pas, à ses yeux, les seules menaces planant sur la liberté en Occident.
Le 24 septembre, dans le cadre du débat général de l'Assemblée générale des Nations Unies, le président des Etats-Unis a vilipendé les bêtes noires de son pays sur la scène internationale, dont le Venezuela et Cuba. Et, partant, s'en est pris aux idéologies communiste et socialiste. «L'une des plus graves menaces qui planent sur notre pays, est le spectre du socialisme, qui détruit nations et sociétés», a-t-il prévenu, avant de prendre pour exemple «la situation au Venezuela» : «[Celle-ci] nous le rappelle à tous : le socialisme et le communisme n'ont rien à voir avec la justice, n'ont rien à voir avec l'égalité, n'ont rien à voir avec l'éradication de la pauvreté et n'ont rien à voir avec l'intérêt suprême de la nation», a-t-il assuré. Et de poursuivre : «[Ils] n'ont qu'un seul objectif : donner le pouvoir à la classe dirigeante.»
Mais les contempteurs de ces idéologies peuvent se rassurer : «Je répète aujourd'hui un message à l'endroit du monde que j'ai déjà fait passer à mon pays : l'Amérique ne sera jamais un pays socialiste», a assuré Donald Trump. Une certitude qu'il avait effectivement déjà martelée par le passé à plusieurs reprises.
S'aventurant sur le terrain de l'Histoire, le locataire de la Maison Blanche a fait valoir qu'«au cours du dernier siècle, le socialisme et le communisme ont tué 100 millions de personnes». Puis le chef d'Etat a mis en garde contre «cette idéologie totalitaire» qui, en exploitant les «technologies modernes», pouvait mettre en œuvre de nouvelles formes «d'oppression, de domination».
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GAFA et «Etat profond» également dans le viseur de Donald Trump
Le président républicain ne s'est pas arrêté à une critique des idéologies communiste et socialiste. Selon lui, la liberté est également menacée en Occident – en tout cas au sein des «nations libres» – par les GAFA : «Un petit groupe de plateformes de réseaux sociaux sont en train de prendre un pouvoir gigantesque sur ce que nous pouvons voir, sur ce que nous sommes autorisés à dire», a-t-il estimé, en référence, sans doute, aux mesures prises par les géants des réseaux sociaux visant à limiter les discours jugés haineux ou extrémistes – des mesures perçues par certains comme relevant de la censure politique.
Enfin, Donald Trump a fait référence, sans le nommer, au concept d'«Etat profond» : «Une bureaucratie sans visage travaille dans le secret, vient saper la démocratie», a-t-il pointé du doigt.