La Russie peut-elle revenir au socialisme ? Vladimir Poutine répond (VIDEO)
Lors de la Ligne Directe, Vladimir Poutine a été questionné sur un possible retour au socialisme en Russie. Estimant cette option «peu probable», il a rappelé qu'à l'époque de l'URSS, le pays était bien différent d'aujourd'hui.
Lors d'une séance de questions-réponses télévisée avec des citoyens le 20 juin, le président russe, Vladimir Poutine, a exprimé son avis sur l'éventualité d'un retour de l'idéologie socialiste à la tête de la Russie. «Quelle est la question ? Est-il possible de revenir au socialisme ?», s'est demandé le chef d'Etat, avant de répondre que c'était selon lui «peu probable», car le pays avait «beaucoup changé depuis».
Le maître du Kremlin a apporté une nuance, expliquant qu'il n'excluait pas «que des forces politiques qui adhèrent aux valeurs de gauche, aux idées socialistes, puissent contrôler le pays et le pouvoir politique suprême». De manière plus générale, selon le chef d'Etat, «toute formation politique légale, dans le cadre d'une discussion politique ouverte, s'adressant au peuple, à la population, aux électeurs, est capable de gagner sa sympathie et accéder au pouvoir».
Liberté, égalité, fraternité, justice... Tout était déjà dans les saintes Ecritures
Ce n'est pas la première fois que Vladimir Poutine donne son opinion sur l'idéologie socialiste et le passé communiste de la Russie. En janvier 2018, le président russe avait établi un parallèle entre le communisme et la religion chrétienne : «Au cours des années de l'athéisme militant, les prêtres ont été éradiqués, les églises détruites, mais au même moment, une nouvelle religion était créée. L'idéologie communiste est très similaire au christianisme. A vrai dire : liberté, égalité, fraternité, justice... Tout était déjà dans les saintes Ecritures. Quant à la doxa de l'architecte du communisme ? C'est de la sublimation, c'est tout simplement extrait de la Bible, rien de nouveau n'a été inventé.»
Lire aussi : Ligne directe : Vladimir Poutine répond en direct aux questions de ses concitoyens