Sur le dossier syrien, la Russie ne vendra ni ses alliés ni ses principes, prévient Poutine

Interrogé, lors d'une séance de questions-réponses à la télévision, sur un éventuel projet d'accord russo-américain sur l'avenir de la Syrie, Vladimir Poutine a prôné, plutôt, le dialogue entre toutes les parties impliquées dans le conflit.
Lors d'une séance de questions-réponses télévisées avec des citoyens russes et des membres de la société civile le 20 juin, le président Vladimir Poutine a notamment eu l'occasion de s'exprimer sur le dossier syrien.
Alors qu'il lui était demandé si quelque «grand accord» avec les Etats-Unis sur la Syrie était prévu, dans un contexte de reconstruction progressive du pays après des années de guerre, le chef d'Etat russe a répondu : «Que voulez-vous dire par "grand accord" ? Cela somme comme un acte commercial. Non. Nous ne vendons pas nos alliés, nos intérêts ni nos principes.» Le maître du Kremlin a ajouté que Moscou était disposé à discuter avec les diverses parties d'un règlement politique du conflit et de la mise en place d'un Comité constitutionnel. «Est-ce que cela pourra être réalisé ? Je pense que oui, à condition que toutes les parties impliquées dans le conflit fassent preuve de bonne volonté.»
Vladimir Poutine a souligné que si l'Iran et la Turquie – outre Damas – constituaient ses partenaires immédiats dans la résolution de la crise syrienne, d'autres nations comme les Etats-Unis, Israël, l'Egypte et la Jordanie étaient concernées par ce qu'il se passait dans le pays. De même que les Etats européens, qui ont été touchés par l'immigration due à cette guerre. «Nous devons travaillez ensemble», a martelé le président russe.
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