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EN CONTINU : décryptage, analyse et résultats de la présidentielle russe

Les Russes se sont rendus aux urnes, ce 18 mars, pour le premier tour de l'élection présidentielle. Le président sortant et candidat indépendant Vladimir Poutine, obtenant la majorité absolue, a été réélu, d'après les résultats partiels officiels.

Lundi 19 mars

La chancelière allemande Angela Merkel a félicité le président russe pour sa réélection et l'a appelé à «poursuivre le dialogue» pour trouver des «solutions» aux «défis bilatéraux et internationaux». «Il est aujourd'hui plus important que jamais de poursuivre notre dialogue et d'encourager les relations entre nos Etats et nos peuples», a-t-elle déclaré, selon un communiqué diffusé par ses services.

«Je vous félicite chaleureusement pour votre réélection [et] vous souhaite du succès pour les tâches qui sont devant vous», a-t-elle ajouté à l'adresse de Vladimir Poutine.

Alors que les Occidentaux tardent à s'exprimer, à l'exception d'Emmanuel Macron, Vladimir Poutine, largement réélu au premier tour de l'élection présidentielle, s'est entretenu au téléphone avec plusieurs dirigeants.

Parmi ceux-ci, d'après l'agence Tass, on compte notamment les présidents de l'Azerbaïdjan  (Ilham Aliyev), d'Arménie (Serge Sargsian) et de Biélorussie (Alexandre Lukachenko). Le président russe a également échangé avec le Premier ministre indien Narendra Modi, son homologue chinois, Xi Jinping, ainsi que le Premier ministre japonais, Shinzo Abe.

Vladimir Poutine rencontre ses hommes de confiance et les candidats qui étaient en lice à la présidentielle. 

«Nous n’avons été surpris ni par le résultat ni par les circonstances de ces élections», a déclaré le 19 mars le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Mass, à son arrivée à Bruxelles pour une réunion avec ses homologues de l'Union européenne.

Estimant que l’élection russe n’était pas une «compétition politique équitable», il a par ailleurs qualifié d' «inacceptable le fait que ces élections ont également eu lieu en Crimée […] annexée en violation du droit international».

Il a enfin tempéré ses propos en affirmant que la poursuite du dialogue avec la Russie était nécessaire afin de «trouver des solutions aux grands problèmes internationaux». 

Dans un communiqué, le Front national a estimé que cette élection devait «surtout amener l'Union européenne à revoir sa copie et à mettre fin à son absurde et contre-productive politique de chantage, de menaces et de sanctions». 

L'OSCE a déclaré que les autorités ukrainiennes avaient porté atteinte aux droits fondamentaux des Russes vivant dans leur pays, en ne les autorisant pas à voter pour l'élection présidentielle russe sur leur territoire.

L'OSCE, dont plus de 400 observateurs avaient été invités par Moscou afin de superviser le scrutin, ont estimé le 19 mars dans un rapport, que l'élection présidentielle russe s'était dans l'ensemble  déroulée correctement.

Les observateurs internationaux ont cependant noté le jour de l'élection «une série de mesures, dont certaines sont inappropriées, destinées à accroître la participation», tels que le transport groupé d'électeurs par bus vers les bureaux de vote ou des pressions d'employeurs sur leurs salariés pour aller voter.

Tandis que sept candidats se présentaient face à Vladimir Poutine, l'organisation internationale a cependant déploré «un manque de véritable concurrence», jugeant notamment la couverture médiatique trop favorable au président sortant.

Selon l'OSCE, le scrutin s'est toutefois déroulé «dans l'ensemble de manière ordonnée».

Selon une déclaration du porte-parole du gouvernement allemand Steffen Seibert, la chancelière, Angela Merkel, va féliciter Vladimir Poutine pour sa réélection à la tête de la Russie : «Comme c'est l'usage, la chancelière va le féliciter [Poutine]. Elle écrira un télégramme très prochainement.»

Selon ce même porte-parole, le télégramme d'Angela Merkel mentionnera vraisemblablement les défis des relations germano-russes.

Il a ajouté : «Nous avons des divergences d'opinion avec la Russie et nous critiquons très ouvertement la politique russe dans certains dossiers, tels que l'Ukraine et la Syrie.» Le porte-parole a malgré tout rappelé qu'il était important de maintenir ouvert le canal de communication avec le gouvernement russe et son président.

Depuis un certain temps, on observe une poussée de fièvre entre la Russie et les pays occidentaux. Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France en Russie, nous explique les raisons de ce que beaucoup assimilent à un retour à la guerre froide.

Des citoyens russes venus voter à l’ambassade de Russie à Manhattan, à New York, ont chanté Katioucha, chanson traditionnelle datant de la Seconde Guerre mondiale, alors qu’ils faisaient la queue.

En conférence de presse le 19 mars à Moscou, la présidente de la Commission électorale de Russie, Ella Pamfilova, a annoncé les résultats officiels préliminaires de la présidentielle russe de 2018 : ils confirment la large victoire de Vladimir Poutine, avec 76,66% des suffrages (environ 56 millions de voix). La participation s'élève à 67,7% (contre 65,27% en 2012). Quelque 73 millions de votants se sont donc rendus aux urnes.

La responsable a souligné que l'élection présidentielle russe avait fait l'objet d'un dispositif particulièrement important d'observation et de surveillance. «Pour la première fois nous avons retransmis en direct les images de [pratiquement] tous les bureaux de vote, permettant à chacun de vérifier ce qu'il s'y passait», a-t-elle fait savoir, rappelant que 474 000 observateurs étaient présents dans les bureaux de vote. Parmi ceux-ci, on décompte 1 513 observateurs internationaux provenant de plus de 100 pays du monde. 14 organisations ont envoyé 977 observateurs, dont 400 de la part de l'OSCE.

Après dépouillement de 99,8% des bulletins, Vladimir Poutine a largement devancé son principal adversaire, le candidat du Parti communiste, Pavel Groudinine, qui n'a récolté que 11,79% des voix. Lui-même précède l'ultranationaliste Vladimir Jirinovsky, à 5,66%, et la journaliste proche de l'opposition libérale Xénia Sobtchak (1,67%).

Le vice-président du Front national, Nicolas Bay, a félicité sur Twitter Vladimir Poutine pour sa réélection : «Félicitations à Vladimir Poutine pour sa réélection. La Russie est un partenaire et un allié, en particulier face au terrorisme. Ne nous laissons pas influencer par tous les va-t-en-guerre qui veulent faire d’elle notre adversaire.»

Le 19 mars, le président chinois Xi Jinping a félicité son homologue russe Vladimir Poutine pour sa réélection la présidence du pays. Il a salué une relation sino-russe à son zénith et exemplaire pour les relations internationales, selon l'agence Chine nouvelle.

La relation entre les deux pays «est à son meilleur niveau historique, ce qui constitue un exemple pour l'édification d'un nouveau type de relations internationales fondé sur le respect mutuel, l'équité et la justice», a déclaré dans un message le président chinois, lui-même réélu le 17 mars à l'unanimité à la tête de l'Etat par le Parlement chinois.

Vladimir Poutine a été réélu pour un quatrième mandat avec 76,67% des voix lors de la présidentielle russe, le 18 mars, a annoncé la Commission électorale le lendemain après le décompte de 99,80% des bulletins de vote.

Vladimir Poutine, conforté comme l'homme incontournable de son pays, a ainsi battu son score lors de la précédente élection de 2012 et fait mieux que ce que prévoyaient les sondages des dernières semaines. La participation s'est élevée à 67,4%.

Le président serbe Aleksandar Vucic a été le premier dirigeant étranger à féliciter Vladimir Poutine pour sa victoire à l'élection présidentielle russe. «J'ai adressé mes sincères félicitations à Vladimir Poutine pour sa réélection lui souhaitant de continuer à diriger le pays sur la base du progrès au profit de tous ses citoyens», a-t-il écrit dans un message posté sur son compte Twitter. 

Le dirigeant bolivien Evo Morales a également salué «la victoire retentissante» du président russe sur le site de microblogging : «Nous saluons la victoire retentissante du frère président de la Russie, Vladimir Poutine, réélu avec plus de 70% des voix dans les urnes. La Russie respecte la dignité des peuples et garantit l'équilibre géopolitique et la paix mondiale face à l'assaut de l'impérialisme.»

Même tonalité du côté du président vénézuelien Nicolas Maduro qui a par ailleurs loué le sens du civisme du «glorieux peuple russe». 

Enfin, l'ancien footballeur international argentin Diego Maradona a également formulé un message de félicitations en postant sur Instagram une photo de lui et du président russe. 

Dressant le bilan de sa participation à l’élection présidentielle russe, le candidat libéral-démocrate (droite nationaliste) Vladimir Jirinovski a affirmé qu’il était le seul parmi les sept candidats à obtenir un résultat positif car il a récolté plus de voix qu’en 2012.

«Je suis à la tête de ce parti depuis déjà trente ans et il y a des élections chaque année. C’est la septième élection présidentielle, et j’y participe pour la septième fois. Donc, personne dans le monde n’a plus d’expérience que moi. Personne n’a participé six fois à une élection présidentielle, parce qu’ils sont tous faibles, lâches, et qu’ils n’ont pas besoin de la démocratie, ils veulent saisir l’argent. En ce qui concerne les résultats, ils sont presque les mêmes : les communistes ont perdu environ trois millions de votes, et moi, si le résultat ne change pas jusqu’au matin, j’ai perdu 150 000 votes au maximum. Ça fait 20 fois moins. A en juger par mes pertes, je suis le seul parmi les sept candidats qui a un résultat positif : j’ai gagné plus de voix qu’en 2012», a-t-il déclaré. 

«Une chose est sûre : malgré toute cette boue, nous avons traversé ces élections avec dignité. Je voudrais remercier énormément les gens qui ont voté pour notre programme, le programme des forces nationales et patriotiques du parti Communiste de la Fédération de Russie. Les gens qui nous ont accueillis dans les régions, qui y ont mis du cœur, les gens qui ont compris qu’ils prenaient une décision pour l’avenir du pays. J’espère que celui qui remportera l’élection tirera les conclusions qui s’imposent : il faut changer la situation économique et politique dans notre pays», a déclaré le candidat du Parti communiste à la présidentielle en Russie Pavel Groudinine, après la publication des résultats préliminaires. 

L'ancien président du Front national (FN), Jean-Marie Le Pen, s'est fendu d'un tweet pour féliciter la victoire de Vladimir Poutine et saluer la performance du candidat nationaliste du Parti libéral-démocrate de Russie (LDPR), Vladimir Jirinovski. 

Karine Bechet-Golovko, professeur à l'université d'Etat de Moscou, a déclaré sur RT France : «L'opposition est beaucoup plus dans l'activisime que dans l'opposition politique.»

Selon la Commission électorale, après le dépouillement de près des trois quarts des bulletins de vote, Vladimir Poutine est désormais crédité d'un score de 76,0%. 

«La démocratie a parlé. Qu'on l'aime ou qu'on l'aime pas, c'est le président Poutine» a déclaré sur RT France l'ex-sénateur UDI Yves Pozzo di Borgo. 

Sur RT France, Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité (IPSE), a affirmé que la dépendance de la Russie aux hydrocarbures a été réduite de moitié en 15 ans. 

Insolite : les électeurs russes ont rivalisé d'originalité au moment de glisser leur bulletin dans l'urne.

«Vladimir Poutine a redonné la fierté aux Russes [...] Aujourd’hui la Russie est remise au centre de la diplomatie internationale» a estimé sur RT France Jean-Pierre Thomas, ancien chargé de mission auprès de Nicolas Sarkozy pour la coopération franco-russe. 

«Je crois qu'on ne peut que regretter le fait qu'il n'y ait pas eu de débat, d'alternative. Sur le long terme, sur l'avenir de la Russie, on ne peut que s'interroger», a déclaré sur RT France Romain Mielcarek, spécialiste des questions de défense et de diplomatie. 

A la question d'un journaliste qui lui demandait s'il avait l'intention de se représenter en 2030, le président russe a rétorqué avec humour : «Vous pensez que je vais vivre jusqu'à 100 ans ?»

Dimanche 18 mars

Au sujet d'un éventuel remaniement gouvernemental après l'élection présidentielle, Vladimir Poutine a précisé qu'aucun changement n'aurait lieu avant son investiture. 

Interrogé lors d'une conférence de presse sur l’empoisonnement de l’ancien agent double russe Sergueï Skripal au Royaume-Uni, Vladimir Poutine a déclaré : «Beaucoup plus de personnes seraient mortes en Angleterre s’il s’agissait d’un agent innervant de qualité militaire.» Qualifiant ce geste d'«insensé», il a en outre ajouté que la Russie ne disposait pas de telles armes et qu'elle était prête à «participer à des enquêtes» qui respecteraient les intérêts de toutes les parties. 

Vladimir Poutine s’exprime depuis son quartier général de campagne. 

Après le dépouillement de la moitié des bulletins de vote, Vladimir Poutine rassemble 75,01 % des voix, rapporte la Comission électorale. 

La candidate à la présidentielle, Xenia Sobtchak, qui aurait recueilli 1,45% des voix d’après les résultats provisoires, a déclaré qu’elle était heureuse d’avoir tout donné lors de sa campagne présidentielle quel que soit son résultat.

Vladimir Poutine «remercie une puissante équipe de plusieurs millions de personnes». 

Devant une foule en liesse, Vladimir Poutine a déclaré que les électeurs avaient reconnu les réussites des dernières années. 

Vainqueur de la présidentielle, Vladimir Poutine prend la parole devant ses supporters.

Selon Jean-Robert Raviot, professeur de civilisation russe, les dernières déclarations de Theresa May visant la Russie ont eu un effet mobilisateur au sein de l'électorat russe. 

Selon la Commission électorale, Vladimir Poutine recueille 74,2% des voix après le décompte de 40% des votes. 

Le président du Parti chrétien-démocrate Jean-Frédéric Poisson sur RT France : «Je suis très sensible au fait que [Vladimir] Poutine ait voulu mettre la famille au cœur de ses intentions politiques.»

De son côté, l'historien Bruno Drweski a estimé sur RT France que le président russe était un interlocuteur «incontournable» pour la stabilité internationale. 

«[Vladimir Poutine] est quelqu'un d'assez stable [...] avec qui les dirigeants ouest-européens pourront travailler», a déclaré sur RT France l'élu Les Républicains (LR) Michaël Miguères. 

Selon les derniers résultats partiels, Vladimir Poutine récolterait 73% des voix. 

Un petit garçon a fondu en larmes parce qu’il n’a pas pu voir Vladimir Poutine au moment où il est arrivé dans un bureau de vote de la ville de Novossibirsk, en Sibérie...

Pour le journaliste et écrivain français Frédéric Pons, les Russes ont renouvelé leur confiance au président sortant malgré «les pressions de l'Occident». 

D'après les sondages de sortie des urnes, après la fermeture des derniers bureaux de vote, Vladimir Poutine serait réélu pour un 4e mandat avec 73,9% des voix. Viennent ensuite, le candidat du Parti communiste Pavel Groudinine et le candidat du parti libéral-démocrate de Russie Vladimir Jirinovski avec respectivement 11,2% et 6,7% des voix. 

De 19h à 2h du matin (heure française), suivez notre édition spéciale soirée électorale russe.

Vladimir Poutine est suivi par le candidat du Parti communiste Pavel Groudinine (environ 15% des voix) et le candidat du parti libéral-démocrate de Russie Vladimir Jirinovski (environ 7% des voix), selon les résultats provisoires. 

Selon les résultats provisoires officiels, le président sortant et candidat indépendant Vladimir Poutine arrive en tête du premier tour de l'élection présidentielle russe avec plus de 70% des voix. Plus de 20% de votes ont été décomptés. 

Les bureaux de vote ont fermé dans l'ensemble du pays. 

  • Pour ce premier tour de la présidentielle russe, le taux de participation atteignait 52,71% à 18h (16h heure française).
  • Il s'agit d'un taux de participation supérieur à celui, de l'élection présidentielle de 2012, à la même heure.
  • Plus de la moitié des Russes ont déjà voté.
  • A 19h à Moscou (17h heure française), plus de 40 000 bureaux de vote ont déjà fermé.

Une Russe blanche immigrée en 1920 en France depuis 1920, la baronne Irina von Dreyer, 102 ans, a voté ce 18 mars à Lyon dans le cadre de l’élection présidentielle russe. L’aristocrate avait  reçu la citoyenneté russe à la fin de 2015.

A 17h (15h heure française), le taux de participation pour le premier tour de la présidentielle russe atteignait 51,9%.

Des ressortissants russes ont voté ce 18 mars dans le cadre de l’élection présidentielle dans le bureau de vote aménagé pour l’occasion à l’ambassade de Russie à Paris.

Les Russes qui vivent actuellement à l’étranger ont pu voter ce 18 mars pour élire leur président. Dans les grandes villes comme Londres, Berlin et Istanbul on pouvait voir des queues devant les bureaux de vote. C’est aussi la première fois que des bureaux de vote ont ouvert dans des lieux touristiques populaires pour les Russes, comme l’île de Phuket en Thaïlande.

Dans l’Extrême-Orient russe les bureaux de vote ont fermé à 20h, heure locale. Le processus de dépouillement des bulletins a déjà commencé dans cette région.

Deux partisans de l’opposant russe Alexeï Navalny boycottent les élections devant l'ambassade de Russie à Paris. La Commission électorale avait rejeté à l'unanimité le 25 décembre sa candidature à l'élection présidentielle en raison de sa condamnation judiciaire dans une affaire de fraude, conformément à la législation russe.

Des policiers ukrainiens ont bloqué l’entrée du consulat russe dans la ville d’Odessa, où un bureau de vote a été ouvert.

Paris, où les Russes qui vivent en France peuvent prendre part au scrutin, a fait savoir que les autorités françaises ne reconnaissaient pas le vote dans la péninsule de Crimée, rattachée à la Russie en 2014. Les habitants de la péninsule, à majorité russophones, avaient alors décidé par référendum de rejoindre la Russie, peu après le coup d'Etat ayant conduit à la destitution du président ukrainien, Viktor Ianoukovitch.

«Quatre ans après l’annexion illégale de la République autonome de la Crimée et de Sébastopol, la France reste fermement attachée au plein rétablissement de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans ses frontières internationalement reconnues», a ainsi déclaré dans un communiqué le ministère français des Affaires étrangères le 18 mars, précisant ne pas reconnaître le vote dans cette partie de la Russie.

La candidate de l'Initiative civile, Xénia Sobtchak, a voté pour la présidentielle à Moscou. Elle s'est rendue au bureau de vote avec son mari, Maxime Vitorgane.

Deux jours avant le coup d'envoi de l'élection présidentielle russe de 2018, le ministre ukrainien de l'Intérieur Arsène Avakov a annoncé que la police et la Garde nationale empêcheraient les 72 000 citoyens russes vivant dans le pays de déposer leurs bulletins dans les missions diplomatiques.

Il a précisé que le 18 mars, seuls les détenteurs de passeports diplomatiques seraient autorisés à rentrer dans les bâtiments officiels russes.

Moscou a dénoncé une «ingérence directe».

Alors qu'a lieu l'élection présidentielle russe, des nationalistes ukrainiens mènent une action de protestation à Kiev. Ils ont installé des bureaux de vote improvisés dans des cabines de toilettes.

La Commission électorale russe se dit visée par une cyberattaque en provenance de 15 pays.

L'acteur Gérard Depardieu, détenteur de la nationalité russe, a rempli son devoir de citoyen à Paris, sous l’œil de RT France.

Comme a pu le constater notre journaliste, il n'a pas souhaité s'exprimer face caméra.

Des cosmonautes russes ont voté ce 18 mars dans le cadre de l'élection présidentielle à partir d'un bureau de vote mis en place au cosmodrome de Baïkonour. Ils doivent rejoindre la Station spatiale internationale (ISS) pour une mission de cinq mois. Une capsule Soyouz sera lancée le 21 mars.

Des habitants de la république de Sakha, dans le nord de la Sibérie, se sont rendus dans les bureaux de vote en costumes traditionnels. Ils ont exécuté une danse et une chanson locales devant d'autres électeurs.

Le dirigeant du parti libéral-démocrate de Russie et candidat à la présidentielle Vladimir Jirinovski a voté dans un bureau de vote de l’ouest de Moscou.

Les citoyens russes vivant en France peuvent eux aussi voter toute la journée à l'ambassade de Russie, à Paris.

Le candidat du parti Iabloko, Grigori Iavlinsky, a voté dans un bureau de vote de l'ouest de Moscou. Il est venu seul et a parlé aux journalistes après avoir déposé son bulletin dans l’urne.

Dans un bureau de vote au «Sovkhoze Lénine» qu'il dirige, près de Moscou, le candidat du Parti communiste Pavel Groudinine a voté ce 18 mars. Il a fait part de sa très bonne humeur aux journalistes présents.

Le président sortant et candidat indépendant Vladimir Poutine a voté dans la matinée du 18 mars dans un bureau de vote de Moscou, où il avait déjà voté en 2000, 2004, 2008 et 2012.

Les bureaux de vote sont ouverts de 8h à 20h (6h à 18h heures françaises) dans les grandes villes de la Russie européenne, le scrutin clôture à Kaliningrad à 21h (19h heure française). Les premiers sondages de sortie des urnes seront disponibles peu après la fin du vote.

Dans la capitale russe, les bureaux de vote ouvrent leurs portes à 8 heures (6h, heure de Paris) ce 18 mars. Suivez en direct comment les Moscovites se rendent au bureau de vote du quartier de Krylatskoë, où le candidat du parti Iabloko, Grigori Iavlinsky, doit voter.

Les premiers bureaux de vote ont ouvert dans l'Extrême-Orient russe le 17 mars à 21h heure de Paris, soit 8h du matin le 18 mars dans ces régions orientales de Russie.

Dans le Kamtchatka et la Tchoukotka, les bureaux de vote ont d'ores et déjà ouvert leurs portes. Particularité locale dans le Kamtchatka : 123 bureaux de vote ont été installés sur des navires, afin de permettre aux marins de voter, bien qu'un vote anticipé ait été organisé afin de faciliter l'accès au scrutin.

Le rendez-vous électoral de la présidentielle a débuté ce 18 mars en Russie. Huit candidats sollicitent les suffrages des électeurs : le président sortant et candidat indépendant Vladimir Poutine, la candidate de l'Initiative civile Xénia Sobtchak, le candidat du Parti de la croissance Boris Titov, le candidat de l'Union populaire russe Sergueï Babourine, le candidat du parti des Communistes de Russie Maxime Souraïkine, le candidat du Parti communiste Pavel Groudinine, le candidat du parti libéral-démocrate de Russie Vladimir Jirinovsky et le candidat du parti Iabloko Grigori Iavlinsky.