Washington fait voler ses avions de chasse et ses bombardiers au-dessus de la Corée du Nord
- Avec AFP
A la veille de l'ouverture de l'Assemblée générale de l'ONU, les exercices conjoints des aviations américaine et sud-coréenne accroissent encore la pression sur Pyongyang. La Corée du Sud tempère toutefois et parle de manœuvres de routine.
Ce sont les premiers vols américains au-dessus de la péninsule coréenne depuis que Pyongyang a réalisé le 3 septembre 2017 son sixième essai nucléaire et lancé un missile balistique au-dessus du Japon le 15 septembre. D'après le ministère sud-coréen de la Défense, qui a évoqué un exercice de routine, quatre chasseurs F-35B et deux bombardiers B-1B américains ont volé au-dessus de la péninsule ce 18 septembre 2018. Quatre chasseurs sud-coréens ont participé à l'entraînement. Séoul a en outre précisé que les deux alliés réitéreraient ce type de manœuvre conjointe.
Tandis que les chasseurs étaient partis du Japon que Pyongyang a promis de «couler» en cas de conflit, les bombardiers ont décollé depuis la base américaine de l'île de Guam. La pression s'accroît donc sur Pyongyang, alors que le Conseil de sécurité des Nations unies a voté le 11 septembre dernier un huitième train de sanctions pour contraindre Pyongyang à renoncer à ses programmes balistique et nucléaire interdits.
Le Conseil de sécurité de l'#ONU dénonce des «actes scandaleux» et «hautement provocateurs» de la part de #Pyongyanghttps://t.co/FsTZQeB20m
— RT France (@RTenfrancais) 16 septembre 2017
La veille, 17 septembre, l'administration de Donald Trump a martelé qu'elle profiterait de la 72e Assemblée générale des Nations unies pour exiger la pleine application des sanctions internationales contre la Corée du Nord, menaçant celle-ci de «destruction» si elle continuait de provoquer Washington et ses alliés.
Les tensions ont augmenté au début de ce mois de septembre quand Pyongyang a revendiqué le test réussi d'une bombe à hydrogène, après avoir lancé en juillet deux missiles balistiques intercontinentaux.
Lire aussi : Poutine et Macron réclament des négociations directes pour résoudre la crise coréenne