L'opération militaire turque en Syrie ne sera pas la dernière, prévient Erdogan
Au lendemain du référendum sur le renforcement de ses pouvoirs, le président turc a assuré que l'opération «Bouclier de l'Euphrate» menée par l'armée turque en Syrie n'était que la première d’une série dans la région.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé que l'opération «Bouclier de l'Euphrate», engagée par l'armée turque en Syrie en août 2016 et dont la fin a été annoncée en mars dernier, ne serait pas la dernière.
«Nous conduirons autant d'opérations que nécessaire, partout où cela sera nécessaire, pour mener à bien notre combat contre le terrorisme», a affirmé le chef de l'Etat turc, ce 17 avril. Il n'a pas précisé quand ces prochaines actions militaires dans la région pourraient être lancées, ni les modalités suivant lesquelles elles pourraient être conduites.
L'intervention d'Ankara avait été condamnée par le gouvernement syrien qui l'avait qualifiée de «violation» de son territoire, après que le président turc a déclaré vouloir faire tomber Bachar el-Assad. Il avait demandé en vain aux Nations unies d’œuvrer au retrait de ces «troupes d'invasion».
L'objectif, pour Ankara, était principalement de sécuriser sa frontière avec la Syrie en repoussant à la fois l'Etat islamique et les forces kurdes – deux mouvements que la Turquie considère comme terroristes. L'armée turque s'est notamment appuyée sur les forces démocratiques syriennes, également soutenues par les Etats-Unis.