Haïti : jets de pierre contre son cortège, le président dénonce un acte terroriste
- Avec AFP

Le président haïtien Jovenel Moïse a dénoncé les jets de pierre essuyés le 8 avril par les véhicules de son cortège et condamné «l'ignominie de ces actes terroristes», selon un communiqué de son bureau.
«Les mots ne sont pas assez forts pour dire toute l'ignominie de ces actes terroristes», a indiqué la note envoyée par le bureau de la présidence haïtienne. «Face à cette barbarie, le pays tout entier doit être uni et porter haut les valeurs républicaines de liberté, d'égalité et de fraternité», précise le texte publié dans la nuit du 8 au 9 avril.
Le communiqué émis par le bureau de Jovenel Moïse dénonce des «actes attentatoires à la vie du Président de la République» mais certaines personnes, présentes dans le cortège, nient la véracité de ces faits, évoquant seulement des mouvements de colère dans la ville avant même le passage du président.
Selon les informations diffusées sur les réseaux sociaux par des partisans du pouvoir, le cortège du chef de l'Etat haïtien, Jovenel Moïse, a été la cible de jets de pierre lors de son passage dans la commune d'Arcahaie.
Cette ville, située à une quarantaine de kilomètres au nord de la capitale, Port-au-Prince, est depuis près de deux ans régulièrement paralysée par des barricades dressées par ses habitants.
Ils protestent contre un décret de l'ancien chef de l'Etat, Michel Martelly, datant de juillet 2015 et en vertu duquel la ville a été scindée en deux communes. Cette décision a provoqué la colère de la population, hostile à cette division administrative.
Lire aussi : Haïti : un autobus tue 34 personnes en fonçant dans la foule