Une cour d'appel américaine refuse d'annuler immédiatement le blocage du décret migratoire de Trump
Une cour d'appel américaine a rejeté la demande de l'administration Trump de remettre en application immédiatement le décret interdisant aux ressortissants de sept pays de pénétrer sur le sol américain qu'avait signé le président américain.
C'est un nouveau revers pour l'administration Trump. Son appel contre l'injonction du juge fédéral de Seattle James Robart a été rejeté. Le 3 février, ce dernier avait en effet suspendu sur l'ensemble du territoire américain la validité du décret signé par Donald Trump interdisant temporairement aux ressortissants d'Irak, d'Iran, de Syrie, de Libye, du Soudan, de la Somalie et du Yémen de fouler le sol américain.
Signé le 27 janvier, Donald Trump avait provoqué une levée de boucliers internationale en fermant les frontières des Etats-Unis aux ressortissants de certains pays chosisis arbitrairement en invoquant des atteintes à la sécurité nationale.
Trump Administration's request for immediate administrative stay DENIED. pic.twitter.com/R3tTRPyv3U
— WA Attorney General (@AGOWA) 5 février 2017
«L'opinion de ce soi-disant juge, qui en gros prive notre pays de tout maintien de l'ordre, est ridicule et sera cassée !», a écrit le président américain dans Twitter.
The opinion of this so-called judge, which essentially takes law-enforcement away from our country, is ridiculous and will be overturned!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 4 février 2017
L’annulation de la demande de l’administration de Donald Trump signifie que les quelque 60 000 visas délivrés par les services consulaires américain dans les sept pays concernés, sont donc toujours valides.