Mahmoud Abbas traité «d'ennemi numéro un» après son refus de reconnaître Israël comme un Etat juif

Mahmoud Abbas traité «d'ennemi numéro un» après son refus de reconnaître Israël comme un Etat juif© Simone Kuhlmey / ZUMAPRESS.com
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, lors d'une rencontre à Berlin en 2016
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Un ministre israélien a qualifié le président de l'autorité palestinienne «d'ennemi idéologique numéro un» à cause de son refus de reconnaître le caractère juif d'Israël.

«Abbas parle de mettre un terme à sa reconnaissance d’Israël, mais il devrait commencer par reconnaître Israël. Abbas n’a jamais reconnu le droit à l’existence d’Israël. Jusqu’à aujourd’hui, il aura rejeté le droit d’Israël à exister», a déclaré le 1er décembre le ministre israélien de l'Energie, Yuval Steinitz, au micro de la radio publique israélienne.

«Nous ne devons pas nous mentir. Abbas, dans son idéologie, est l’ennemi numéro un de l’existence même d’Israël. Il l’est même plus que ne l’était Arafat», a affirmé le ministre israélien. Le leader palestinien décédé en 2004 reste une figure admirée des Palestiniens mais encore considérée par de nombreux israéliens comme terroriste.

Yuval Steinitz, réputé proche de Benjamin Netanyahou a critiqué et qualifié de «mauvaise plaisanterie» le refus de Mahmoud Abbas d'accepter de reconnaître Israël en tant qu'«Etat juif».

Selon le dirigeant palestinien, concevoir Israël comme un Etat-nation juif ouvrirait la voie à la discrimination des Arabes israéliens.

Les Accords d'Oslo seront-ils rompus ?

Lors de son discours au congrès du Fatah, Mahmoud Abbas a indiqué que si la Palestine reconnaissait Israël, cette bonne volonté n'était pas réciproque. Il a ajouté que la Palestine pourrait envisager de revenir sur son engagement, soulignant : «Pour le moment, nous devons mener une résistance populaire pacifique et nous voulons maintenir notre main tendue pour la paix.»

L'actuel président de l'Autorité palestinienne, reconduit le 30 novembre à la tête du Fatah, était l'un des partisans et protagonistes de la signature des Accords d'Oslo en 1993, qui devaient permettre la mise en place graduelle d'un Etat palestinien indépendant.

En 2015, Mahmoud Abbas avait cependant laissé entendre que la Palestine pourrait rompre ces accords de paix tout en accusant Israël d'occuper le territoire palestinien et d'entraver la reconnaissance de la Palestine en tant qu'Etat. 

Le dirigeant arabe avait notamment déclaré à l'Assemblée générale des Nations unies le 30 septembre 2015 : «Nous ne pouvons pas continuer à être liés par ces accords signés avec Israël, et Israël doit assumer pleinement ses responsabilités en tant que puissance occupante.» Mahmoud Abbas avait durci le ton en ajoutant : «L'Etat de Palestine est un Etat sous occupation, comme le furent de nombreux pays durant la Seconde Guerre mondiale.»

La Palestine a formellement reconnu l'Etat d'Israël et son droit d'exister en vertu des Accords d'Oslo de 1993, censés mettre fin à des décennies de violences israélo-palestiniennes.

Lire aussi : Organisation de libération de la Palestine : «Donnez une chance à la paix»

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