L’OTAN mise sur «la défense forte, la dissuasion et... le dialogue avec la Russie»

L’OTAN mise sur «la défense forte, la dissuasion et... le dialogue avec la Russie»
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Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, ne voit aucune contradiction dans le renforcement des forces militaires près des frontières russes depuis la fin de la guerre froide et la volonté de dialoguer avec Moscou.

«Nous devons combiner les idées de puissance, de dissuasion, de défense et de dialogue. Pour moi, il n’y a pas de contradiction entre une défense forte et un dialogue politique», a déclaré Jens Stoltenberg lors de la table ronde avec le président du Conseil européen Donald Tusk et le président du Parlement européen Martin Shulz à Passau, en Allemagne.

«Il est très important d’éviter une nouvelle guerre froide. Nous ne voulons pas d'une nouvelle course aux armements», a-t-il poursuivi, précisant être surpris par le déploiement des missiles Iskander-M près de Kaliningrad, même si la Russie n’en a fait aucun secret, cela étant prévu dans le cadre d'exercices militaires annuels.

Les relations entre la Russie et l'OTAN se sont largement dégradées depuis le rattachement de la Crimée à la Russie et, en général, depuis la crise ukrainienne qui a éclaté en 2014. Alors que Moscou nie toute implication militaire dans le conflit dans le Donbass, dans l'est de l'Ukraine, l'Alliance atlantique a organisé d'importants mouvements de troupes dans l'est de l'Europe.

Lire aussi : L'Allemagne veut sa propre armée européenne : Bruxelles et l’OTAN face à une nouvelle crise

En juin dernier, l’OTAN a approuvé le déploiement de quatre bataillons supplémentaires début 2017 en Pologne, en Lettonie, Lituanie et Estonie, tout près de la frontière russe. D'après l'ambassadeur américain auprès de l'OTAN, Douglas Lute, chaque nouveau bataillon serait composé de 800 à 1 000 militaires.

Depuis plusieurs années, la Russie ne cesse de mettre en garde contre la présence militaire de l’OTAN près de ses frontières, notamment en Europe de l’Est et dans les pays baltes. Le porte-parole du président a souvent expliqué que, si l’Alliance n’arrêtait pas son expansion, la Russie serait obligée de prendre une «série de mesures prévisibles, systématiques et consécutives» afin de préserver ses intérêts.

 

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