Des plaintes pour harcèlement sexuel contre un professeur dissimulées à l'université belge de Gand

Près de 13 plaintes pour des faits d'abus de pouvoir et d'intimidation sexuelle de membres du personnel et d'étudiants de l'Université de Gand, au nord-ouest de la Belgique contre un professeur auraient été passées sous silence.
La directrice de l'établissement, Anne De Paepe, est mise en cause ce vendredi 10 juin, par le média belge Apache pour avoir tenté de dissimuler ces accusations visant un enseignant de l'Université de Gand pour des faits remontant à la fin de l'année 2015.
L’Université de Gand aurait mis sous l’éteignoir plusieurs plaintes pour intimidation sexuelle https://t.co/L3cOKbP9Xo
— Sudpresse (@sudpresseonline) 10 juin 2016
Le dossier aurait été transmis au rectorat dès janvier, selon une des sources anonymes
Anne De Paepe a nié avoir voulu couvrir ces faits comme l'accusent des sources anonymes pour protéger la réputation de l'établissement. «Il y a deux mois, j’ai reçu un signalement des faits. Celui-ci m’est parvenu via des canaux informels et non via la plus formelle commission disciplinaire», s'est-elle défendue, dans des propos rapportés par le site lesoir.be.
Le dossier aurait été transmis au rectorat dès janvier, selon une des sources anonymes. L'enseignant mis en cause est actuellement toujours en fonction bien qu'il ait décidé de céder une partie de ses responsabilités de sa propre initiative, rapporte la rectrice de l'Université de Gand.
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