Affaire Denis Baupin : Emmanuelle Cosse n'exclut pas un règlement de compte politique
La ministre du Logement et compagne de Denis Baupin, Emmanuelle Cosse, a soutenu son conjoint mis en cause dans des affaires d'agressions sexuelles, indiquant ne pas exclure la thèse du règlement de compte politique.
Une dizaines de femmes gravitant dans l'entourage politique de Denis Baupin au sein du parti Europe écologie les Verts (EELV) ont déclaré à Médiapart et France Inter avoir été agressées sexuellement par le député de Paris. Sa femme, Emmanuelle Cosse, a réaffirmé ce 2 juin sur Europe 1 toute sa «confiance dans son conjoint» et rappelé que c'était à «la justice de se prononcer».
«Certains le pensent, je ne l'exclus pas»
«Il m'a montré suffisamment de choses de sa vie, de son intimité, pour que je lui fasse confiance sur ce qu'il me dit», a-t-elle affirmé. Une enquête préliminaire a été lancée. La députée Isabelle Attard, qui accuse notamment Denis Baupin, a déjà été entendue.
Emmanuelle Cosse a soutenu la thèse de son mari qui s'estime visé par un complot politique échafaudé contre lui par une frange du parti EELV pour se venger de ses positions favorables au gouvernement. «Certains le pensent, je ne l'exclus pas», a-t-elle déclaré.
L'ex-vice président de l'Assemblée nationale a récemment nié en bloc toutes ces allégations dans une interview à L'Obs : «Embrasser quelqu’un de force, ça n’a pas de sens pour moi. Je le dis très clairement : j’affirme de toute ma vie n’avoir jamais commis de harcèlement sexuel ni d’agression sexuelle. Ce n’est pas ma conception des rapports entre les hommes et les femmes.»