Danemark : réfugié syrien, trois femmes et vingt enfants, des politiques demandent un test ADN
Daham Al Hasam est un réfugié syrien vivant au Danemark avec sa femme et huit enfants. Mais il cherche aussi à faire venir deux autres de ses femmes, et 12 autres enfants. Polémique au Danemark, où des responsables politiques réclament un test ADN.
La nouvelle controverse au Danemark s'appelle Daham Al Hasan. Réfugié syrien de 47 ans, il souhaite faire venir légalement à Copenhague le reste de sa famille, soit deux autres femmes et 12 enfants. Mais pour l'instant, les autorités danoises refusent, au grand dam de Daham Al Hasan, qui ne cesse de proclamer que l'interdiction faite au reste de sa famille de le rejoindre est une violation de ses droits. Mais certains responsables politiques danois se saisissent de l'affaire, réclament des test ADN et interrogent la politique migratoire danoise. En effet, Daham Al Hasan, déclaré inapte au travail pour des raisons médicales, pourrait toucher entre 25 000 et 30 000 euros par ans de prestations sociales si il arrivait à faire venir ses douze autres enfants.
«Je veux que l'on puisse faire un test ADN aux parents et à leurs enfants» a déclaré Marie Krarup, du Parti du peuple danois : «Je pense que dans ce cas précis, les seuls enfants qui devraient être autorisés à venir, ce sont ceux dont la mère est déjà présente au Danemark. Les règles du regroupement familial sont faussées, et il ne devrait pas lui être possible de faire venir autant d'enfants», a-t-elle précisée.
Eva Kjer Hansen, du Parti libéral et ministre de l'Environnement et de l'Alimentation jusqu'en Février 2016, a une opinon bien tranchée : «Je pense que des test ADN doivent être envisagés pour vérifier que ce sont bien ses enfants et que la façon dont il parle de la société danoise, et sa perception des droits, est extrêmement provocatrice.»
En effet, arrivé dans le pays en 2014, Daham Al Hasan avait affirmé publiquement son rejet des valeurs occidentales et le refus que ses enfants marient un non musulman.