Samedi 14 juin
Vladimir Poutine et Donald Trump ont eu une conversation téléphonique sur la situation au Proche-Orient
Vladimir Poutine a eu une conversation téléphonique avec son homologue américain Donald Trump ce 14 juin, a déclaré Iouri Ouchakov, conseiller du président russe. Leur entretien a duré environ 50 minutes.
Iouri Ouchakov a souligné que la conversation entre les deux présidents avait été utile. Les dirigeants russe et américain ont discuté de l'aggravation de la situation au Proche-Orient. Selon lui, Vladimir Poutine « a condamné l’opération militaire d’Israël contre l’Iran et exprimé une forte préoccupation quant à la possibilité d’une escalade du conflit, ce qui aurait des conséquences imprévisibles pour la situation dans la région du Moyen-Orient ».
Le président russe a également informé son homologue américain des entretiens téléphoniques qu'il avait eues la veille avec le président iranien Massoud Pezechkian et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
Vladimir Poutine a souligné « l'importance de la prévention d’une escalade du conflit » et exprimé à son homologue américain la volonté de la partie russe de mener d’éventuels efforts de médiation ont été soulignées.
Donald Trump, pour sa part, a qualifié la situation au Moyen-Orient de très préoccupante. Les deux présidents n'ont toutefois pas exclu un retour à la table des négociations sur le programme nucléaire iranien, a indiqué Iouri Ouchakov.
Les autorités iraniennes envisagent la possibilité de fermer le détroit d'Ormuz, crucial pour les livraisons de pétrole sur le marché mondial, rapporte l'agence de presse iranienne Rokna, citant Esmaeil Kowsari, membre de la commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Parlement iranien. Selon lui, Téhéran prendra cette décision sans hésiter.
Le chef de la police iranienne, le commandant Habibollah Akbarian, a été tué ce 14 juin lors d'une attaque menée par des drones israéliens dans la ville d'Assadabad, à environ 300 kilomètres à l'ouest de Téhéran, a rapporté l'agence de presse Isna. Les frappes israéliennes ont également coûté la vie à un officier, le sous-lieutenant Amir Hossein Seifi.
La situation autour de l'Iran montre que Londres, Berlin et Paris n'ont plus aucune conscience, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, commentant les frappes israéliennes contre l'Iran.
« C’est une perception complètement fausse que le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, qui auraient dû redoubler d’efforts en vue de trouver une solution politico-démocratique, présentent maintenant sans scrupule — je ne sais pas s’ils leur en reste d’ailleurs — que celle de l’Iran comme seul responsable de l’attaque dont il a été victime », a-t-il indiqué.
La résolution anti-iranienne du Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) concernant le programme nucléaire pacifique de l'Iran, rédigée par le Royaume-Uni, l'Allemagne, la France et les États-Unis, a servi de « prétexte et de base » pour les frappes israéliennes contre les installations nucléaires iraniennes, a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, lors d'un entretien téléphonique avec la Haute Représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Kaja Kallas.
Le monde musulman doit s'unir pour élaborer une stratégie commune contre l'agression israélienne, estime le ministre pakistanais de la Défense
Le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Asif, a appelé l'Organisation de coopération islamique (OCI) à convoquer une réunion extraordinaire afin d'élaborer une stratégie commune en réponse à l'agression continue d'Israël. « Des enfants palestiniens sont tués, mais il y a plus de protestations dans les pays non musulmans que dans les pays musulmans », a-t-il déclaré dans une interview accordée à l'Associated Press of Pakistan.
« La manière dont Israël a ciblé le Yémen, l’Iran et la Palestine témoigne d’un plus grand projet. La plupart des pays musulmans font déjà face à une menace à leur sécurité. Un leadership fort s’impose aujourd’hui », a-t-il ajouté. Le Pakistan « soutient fermement l’Iran et continuera à le soutenir aux forums internationaux », a-t-il encore souligné.
Les défenses aériennes iraniennes ont réussi à frapper et à détruire deux avions de chasse israéliens F-35, a affirmé le département des relations publiques de l'armée de l'Iran. L'élimination réussie de plusieurs drones israéliens a également été signalée.
Le chef suprême de l'Iran, Ali Khamenei, a nommé le général de division du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), Majid Mousavi, commandant des forces aérospatiales du CGRI. Son prédécesseur, le lieutenant-général Amir Ali Hajizadeh, a été tué lors des frappes israéliennes sur le territoire iranien dans la nuit du 12 au 13 juin.
L’Iran rejette les négociations nucléaires après les frappes israéliennes
L’Iran a déclaré le 14 juin 2025 que les pourparlers nucléaires avec les États-Unis sont «dénués de sens» suite aux frappes israéliennes sur ses sites nucléaires et militaires. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères accuse Washington d’avoir permis que l’attaque ait lieu, compromettant la voie diplomatique.
Les États-Unis auraient fourni à Israël environ 300 missiles Hellfire
Le 10 juin, quelques jours avant les frappes israéliennes contre l'Iran, les États-Unis ont discrètement fourni à Israël environ 300 missiles Hellfire, a rapporté le site d'informations Middle East Eye, citant des sources anonymes. Selon leurs sources, la livraison d'une telle quantité d'armes indique que l'administration Trump était bel et bien informée des plans de la partie israélienne de lancer une attaque massive sur le territoire iranien.
Le bilan des frappes du 13 juin s’alourdit : au moins 78 Iraniens et deux Israéliens tués
Amir Saeid Iravani, ambassadeur iranien à l'ONU, a déclaré qu’au moins 78 personnes avaient été tuées, plus de 320 blessées, dont une « large majorité de civils », dans les frappes israéliennes en Iran du 13 juin.
« Nous condamnons fermement et sans équivoque ces attaques barbares et criminelles. Une série d'assassinats ciblés contre des hauts responsables militaires, des scientifiques nucléaires et des civils innocents », a-t-il déclaré lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité.
La côté israélienne a aussi subi des pertes. Les secours ont fait état de deux morts et 19 blessés dans une zone résidentielle touchée par un projectile iranien.
« Une femme d'environ 60 ans a été retrouvée sans signe de vie et un homme d'environ 45 ans évacué dans un état critique [...] est décédé ensuite », lit-on dans un communiqué.
Les États-Unis ont fait échouer les négociations sur le programme nucléaire iranien, les rendant inutiles, a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Ismail Baghai. Selon lui, il n'est pas possible tout en exigeant des négociations, de travailler à un règlement pacifique et de donner simultanément à Israël la permission de porter atteinte à l'intégrité territoriale de l'Iran.
Frappes iraniennes sur Israël : une riposte à l’opération Rising Lion
L’Iran a lancé plus de 150 missiles et 100 drones sur Israël le 13 juin 2025, en riposte à l’opération Rising Lion qui avait ciblé des sites nucléaires iraniens. Les frappes ont causé 63 blessés et des dégâts à Tel-Aviv et Ramat Gan. Les tensions régionales s’intensifient, avec un risque d’escalade.
Vendredi 13 juin
Le président russe Vladimir Poutine a eu des entretiens téléphoniques avec le président iranien Massoud Pezechkian ainsi qu'avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, rapporte le site du Kremlin. Le dirigeant russe a « exprimé ses condoléances » aux dirigeants et au peuple de l'Iran pour les nombreuses victimes, y compris parmi les civils, causées par les frappes israéliennes.
Vladimir Poutine a également souligné que la Russie condamnait les actions d'Israël, qui « constituent une violation de la Charte des Nations unies et du droit international » et a réaffirmé le soutien de Moscou aux efforts visant à régler pacifiquement la situation autour du programme nucléaire iranien. Il a ajouté que la Russie continuerait à œuvrer en faveur d'une désescalade du conflit entre l'Iran et Israël.
Lors de sa conversation avec le Premier ministre israélien, le président russe a souligné « l’importance de reprendre le processus de négociations et de résoudre toutes les questions relatives au programme nucléaire iranien exclusivement par des moyens politiques et diplomatiques ». Il a également exprimé la volonté de la Russie de « servir de médiateur » afin d'éviter une nouvelle escalade.
À l'intérieur du site nucléaire iranien de Natanz, qui a été l'une des cibles des frappes israéliennes, une contamination radioactive a été détectée, a signalé Rafael Grossi, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Il a toutefois précisé que les niveaux de radiation à l'extérieur de l'installation restaient inchangés, tandis que le type de contamination radioactive présent à l'intérieur, principalement des particules alpha, pouvait être géré à l'aide de mesures de protection appropriées.
L'opération militaire israélienne contre le programme nucléaire iranien était planifiée depuis novembre 2024 et devait initialement avoir lieu fin avril, a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Selon lui, la décision de commencer les préparatifs de cette opération a été prise peu après l'élimination par l'armée israélienne au Liban, en septembre 2024, des dirigeants du Hezbollah, y compris son secrétaire général Hassan Nasrallah.
Après les frappes israéliennes sur les installations nucléaires iraniennes, aucune fuite radioactive ou chimique n'a été détectée, a indiqué l'Organisation iranienne de l'énergie atomique. Selon le communiqué, l'évaluation des dégâts est toujours en cours.
Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira le 13 juin en session extraordinaire à la suite de l'attaque israélienne contre l'Iran, a annoncé Dmitri Poliansky, représentant permanent adjoint de la Russie auprès de l'ONU, sur sa chaîne Telegram. La réunion est prévue à 15h00 heure de New York (21h00 heure de Paris). Dmitri Poliansky a précisé que des informations de l'AIEA sur l'état des installations nucléaires en Iran étaient également attendues.
« Israël a le droit de se protéger et d'assurer sa sécurité », a indiqué le président français Emmanuel Macron sur X.
Selon lui, la France a « plusieurs fois condamné » le programme iranien en cours et a pris toutes les mesures diplomatiques en ce sens.
« Pour ne pas mettre en péril la stabilité de toute la région, j’appelle les parties à la plus grande retenue et à la désescalade », a-t-il ajouté, assurant que la France « est prête à travailler avec tous ses partenaires pour œuvrer à la désescalade au Proche et Moyen-Orient ».
Emmanuel Macron a également noté que, suite aux frappes israéliennes sur l’Iran et son programme nucléaire, il avait tenu un Conseil de défense et de sécurité nationale.
« Les actes d’agression du régime sioniste contre l’Iran n’auraient pas pu être menés sans la coordination et l’autorisation des États-Unis », affirme le ministère iranien des Affaires étrangères. « Par conséquent, le gouvernement américain, en tant que principal protecteur de ce régime, sera également tenu responsable des dangereuses répercussions des actions irresponsables du régime sioniste », a-t-il ajouté.
La Chine est très préoccupée par les attaques israéliennes contre l’Iran et inquiète des graves conséquences que ces actions pourraient causer, a déclaré Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. « Nous nous opposons à la violation de la souveraineté, de la sécurité et de l’intégrité territoriale de l’Iran ainsi qu’aux actions qui alimentent les antagonismes et exacerbent les tensions », a-t-elle ajouté.
« L’escalade brutale de la situation dans la région n’est dans l’intérêt d’aucune partie », a souligné Lin Jian, appelant toutes les parties concernées à « prendre des mesures propices à la paix et à la stabilité dans la région, et à éviter une nouvelle escalade des tensions ». « La Chine est prête à jouer un rôle constructif dans les efforts de désescalade », a également indiqué la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a appelé l'Iran et Israël « à faire preuve d'une retenue maximale afin d'éviter une future escalade ». « Je réitère que toute action militaire qui met en péril la sûreté et la sécurité des infrastructures nucléaires risque d’avoir de graves conséquences pour le peuple iranien, la région et au-delà », a-t-il souligné.
Rafael Grossi a également indiqué qu'il avait informé les autorités respectives de sa disponibilité « à se rendre au plus tôt sur place pour évaluer la situation et garantir la sûreté, la sécurité et la prévention de la prolifération nucléaire en Iran ».
La Russie condamne les frappes israéliennes contre l'Iran
Le ministère russe des Affaires étrangères a condamné « les actions militaires » d'Israël contre l'Iran, affirmant qu’elles violaient la Charte de l’Organisation des Nations unies et les normes du droit international. Le communiqué affirme que les « frappes militaires non provoquées » qui visent un État souverain membre de l’ONU ainsi que ses citoyens, ses villes pacifiques et ses infrastructures nucléaires sont catégoriquement inacceptables ».
Le ministère russe des Affaires étrangères a également indiqué que les autorités israéliennes avaient fait un choix « délibéré en faveur de la poursuite de l’escalade et d’une montée des enchères », rappelant les avertissements répétés de la partie russe sur « les conséquences néfastes des aventures militaires, qui menacent la stabilité et la sécurité dans la région ». « La responsabilité de toutes les conséquences de cette provocation incombera aux dirigeants israéliens », signale le communiqué.
Selon des informations non officielles, les frappes israéliennes sur des quartiers résidentiels de Téhéran ont fait au moins 78 morts et 329 blessés, rapporte l'agence de presse Fars.
L'armée israélienne a lancé une nouvelle attaque contre une installation iranienne clé d'enrichissement d'uranium à Natanz. Selon le Times of Israel, les autorités israéliennes estiment que le centre nucléaire souterrain a subi des dommages importants. Téhéran n'a pas confirmé cette information.
Au moins 20 commandants iraniens de haut rang ont été tués dans les frappes israéliennes contre l'Iran, rapporte l'agence de presse Reuters, citant deux sources régionales. Parmi les victimes figure le commandant de la force aérospatiale du Corps des gardiens de la révolution islamique, Ali Hajizadeh.
Les prix du pétrole ont fortement augmenté, enregistrant le 13 juin leur plus forte hausse depuis plus de trois ans, a rapporté le Financial Times. Selon le quotidien britannique, cette flambée des prix est due au fait que les frappes nocturnes d'Israël contre l'Iran menacent l'approvisionnement en pétrole dans toute la région, provoquant ainsi une ruée vers les actifs sûrs.
L’Arabie saoudite a fermement condamné les frappes israéliennes contre l’Iran, qualifiées de «violation flagrante» de la souveraineté iranienne et du droit international. Riyad a dénoncé une «agression» contre un «pays frère», appelant à la retenue. Cette position marque un rare alignement public avec Téhéran, malgré leurs rivalités.
Des étudiants iraniens manifestent sur une place de Téhéran. Selon les médias locaux, ils condamnent l’attaque nocturne d’Israël contre l’Iran.
Après les frappes nocturnes sur le territoire iranien, le chef d'état-major de l'armée israélienne, le lieutenant-général Eyal Zamir, a annoncé sur la chaîne Telegram des Forces de défense israéliennes que l'armée mobilisait des dizaines de milliers de soldats et se préparait à toutes les frontières.
Les avions civils ont quitté l'espace aérien d'Israël, d'Iran, de Jordanie et d'Irak, selon Flightradar24, un service public de suivi des vols en temps réel. Ynet a précisé que le ministère israélien des Transports avait annoncé la fermeture de l'espace aérien du pays jusqu'à nouvel ordre.
L'agence de presse Tasnim a également indiqué que le service des relations publiques de l'aéroport Imam Khomeini de Téhéran avait annoncé la suspension de tous les vols en raison de l'attaque israélienne. Les autorités irakiennes ont également annoncé la fermeture de leur espace aérien.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, semble avoir défié Donald Trump en décidant d'attaquer les installations nucléaires iraniennes, rapporte Bloomberg. L'agence de presse ajoute que cette décision questionne sur la capacité du président américain à influencer un allié tel que le dirigeant israélien, sans parler des dirigeants de pays comme la Russie ou la Chine.
Bloomberg souligne que les frappes israéliennes sur le territoire iranien vont renforcer les tensions dans la région, des mesures de rétorsion de la part de l'Iran étant « presque inévitables ». Selon l'agence de presse, la décision de Benjamin Netanyahou aggrave la crise et augmente le risque d'implication des États-Unis dans le conflit au Moyen-Orient.
Plus de 150 drones iraniens ont franchi la frontière aérienne irakienne en direction d'Israël pour effectuer une frappe de représailles, a rapporté Shafaq News, citant une source de sécurité irakienne de haut rang. Selon le portail d'information irakien, les drones iraniens ont survolé les quartiers nord-est de Diyala, au nord de Bagdad.
Les États-Unis sont prêts à se défendre et à défendre Israël si l'Iran tente de riposter à des frappes sur ses installations militaires et nucléaires, a déclaré le président américain Donald Trump dans une interview accordée à Fox News. Il a ajouté que Washington surveillait les éventuelles représailles iraniennes et que le Commandement central américain était en état d'alerte.
Téhéran a demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies en raison des frappes israéliennes sur les installations nucléaires et militaires de l'Iran, a rapporté l'agence de presse Irna, citant une lettre du représentant permanent de l'Iran auprès de l'ONU. Par ailleurs, l'Iran a souligné qu'il comptait peu sur les organisations internationales.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, estime que l'attaque israélienne n'aurait pas pu avoir lieu sans la coordination et l'approbation des États-Unis. Selon lui, le gouvernement américain, « le principal supporter de ce régime », est également responsable des conséquences dangereuses des frappes nocturnes israéliennes.
Dans la nuit du 12 au 13 juin, Israël a frappé plus de 100 cibles sur le territoire de l'Iran, y compris des installations nucléaires et militaires iraniennes, à l'aide de plus de 200 avions de combat et de 100 drones. Baptisée « Opération Rising Lion » et décrite comme préventive, l'opération exacerbe les tensions régionales. RT rapporte ce qui est connu pour le moment.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, estime que l'attaque israélienne n'aurait pas pu avoir lieu sans la coordination et l'approbation des États-Unis. Selon lui, le gouvernement américain, « principal supporter de ce régime », est également responsable des conséquences dangereuses des frappes nocturnes israéliennes.