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Les États-Unis renforcent leur présence militaire au Moyen-Orient face au conflit Israël-Iran

Les États-Unis déploient des avions de chasse et renforcent leur présence navale au Moyen-Orient face au conflit Israël-Iran. Trump menace Téhéran, exigeant une capitulation tout en évoquant un possible accord. Ces manœuvres visent à soutenir Israël et à répondre aux tensions régionales.

Le 17 juin 2025, les États-Unis ont annoncé un renforcement de leur dispositif militaire au Moyen-Orient, en déployant de nouveaux avions de chasse, dont des F-16, F-22 et F-35, et en prolongeant la présence d’autres appareils dans la région.

Cette décision, révélée par des responsables américains, intervient dans un contexte d’escalade militaire sans précédent entre Israël et l’Iran, marqué par des échanges de frappes aériennes depuis le 13 juin. L’objectif affiché est de renforcer les capacités de défense et d’intervention des États-Unis face aux tensions croissantes, tout en soutenant leur allié israélien.

Trump hausse le ton sur l'Iran

Le déploiement s’accompagne de mouvements navals significatifs. Le porte-avions USS Nimitz, initialement en mer de Chine méridionale, a mis le cap vers le Moyen-Orient, traversant le détroit de Malacca. Il rejoint deux autres porte-avions américains déjà présents dans la région. Par ailleurs, 28 avions ravitailleurs ont été transférés vers des bases européennes, et quatre bombardiers lourds ont été repérés à Diego Garcia, dans l’océan Indien.

Ces manœuvres, amorcées dès le 16 juin, visent à offrir à l’administration Trump une palette d’options militaires face à l’instabilité régionale. Un responsable du Pentagone a également évoqué la possibilité d’envoyer en Méditerranée orientale des navires de guerre supplémentaires, capables d’intercepter des missiles balistiques.

Le conflit Israël-Iran, déclenché par une offensive israélienne massive contre des sites militaires et nucléaires iraniens, a déjà causé des centaines de morts, dont 585 en Iran selon des ONG. Téhéran riposte avec des missiles hypersoniques, ciblant des bases israéliennes, tandis qu’Internet est restreint et les défenses antiaériennes activées. Israël justifie ses frappes par la nécessité d’empêcher l’Iran d’acquérir l’arme nucléaire, bien que des rapports américains, cités par CNN, indiquent que Téhéran ne produit pas activement d’armes nucléaires.

Dans ce climat tendu, Donald Trump a haussé le ton. Le 18 juin, il a déclaré sur Truth Social que les États-Unis « savent exactement où se cache » le guide suprême iranien, Ali Khamenei, ajoutant qu’ils ne comptent pas l’éliminer « pour le moment ». Il a également exigé une « capitulation sans conditions » de Téhéran, tout en laissant entendre qu’un accord restait possible.