Reconnaissance de la Crimée russe : «il n’y a rien à dire», s'obstine Zelensky

Reconnaissance de la Crimée russe : «il n’y a rien à dire», s'obstine Zelensky© Kostiantyn Liberov/Libkos Source: Gettyimages.ru
Volodymyr Zelensky, lors d'une conférence de presse le 23 février 2025 à Kiev (photo d'illustration).
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La veille d’une rencontre quadripartite à Londres, entre Kiev et plusieurs de ses alliés occidentaux, pour des discutions portant sur la résolution du conflit en Ukraine, et où la reconnaissance par Washington de la souveraineté russe sur la Crimée pourrait être mise sur la table, Volodymyr Zelensky a de nouveau écarté toute discussion à ce sujet.

« Il n’y a rien à dire, c’est contraire à notre Constitution. C'est notre territoire, le territoire du peuple ukrainien... Cela n'arrivera pas ». Lors d’un échange avec des journalistes ce 22 avril, Volodymyr Zelensky a rejeté l’idée d’aborder la question territoriale lors de la rencontre avec ses alliés prévue le 23 avril à Londres, déclarant que Kiev n’avait reçu aucune proposition de cet ordre.

Selon Zelensky, parler de la Crimée et « de nos territoires souverains » consisterait à « entr[er] dans une situation de prolongation de la guerre ». Face à la presse, il a affirmé que les représentants de Kiev n’aborderaient que des points sur lesquels ils ont été mandatés.

D’après les médias ukrainiens, Zelensky a par ailleurs déclaré que seuls des membres de l’OTAN pouvaient s’opposer à l'adhésion de l'Ukraine au bloc militaire piloté par Washington et a rejeté l'idée d’une éventuelle prise de contrôle américaine sur la centrale nucléaire de Zaporojié affirmant que « sans l'Ukraine, elle ne fonctionnera pas ».

Plus tôt dans la journée le Washington Post a rapporté que la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté russe sur la Crimée figurerait parmi les propositions américaines auxquelles les Européens « seront confrontés » à Londres. Une levée des sanctions à l’encontre de la Russie, dans le cadre d’un futur accord, ferait également partie des propositions américaines.

Arrêt des hostilités : Washington redouble la pression

Propositions qui, selon la même source, auraient été présentées à Paris le 17 avril, à l’occasion d’un ballet diplomatique auquel avait participé une délégation américaine emmenée par le Secrétaire d’État des États-Unis Marco Rubio. Une série de rendez-vous qui avait été saluée par Paris comme un « excellent échange » qui aurait « permis de converger » en faveur d'une « paix solide » entre Kiev et Moscou.

Cette fois-ci, le chef de la diplomatie américaine « ne sera pas présent » a annoncé ce 22 avril la porte-parole du département d'État Tammy Bruce. D’après la même source, c’est l'envoyé spécial du président américain pour la Russie et l’Ukraine, Keith Kellogg, qui doit assister à ces discussions.

D’après un « responsable occidental », également cité par le Washington Post, l’intensité de la pression exercée sur Kiev serait « stupéfiante ». Dans un message posté le 20 avril sur Truth Social, Donald Trump avait déclaré espérer un accord « dans la semaine » entre Kiev et Moscou, deux jours après avoir brandi la menace d’un retrait américain des négociations faute de progrès.

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