Slovaquie : un scrutin présidentiel marqué par le conflit en Ukraine

- Avec AFP

Nous avons le plaisir de vous présenter notre nouveau mécanisme de lecture de nos articles. Cet ajout innovant utilise une voix générée par l'IA ce qui peut parfois entraîner des erreurs, telles qu'une prononciation incorrecte ou un ton incohérent.
Slovaquie : un scrutin présidentiel marqué par le conflit en Ukraine© TOMAS BENEDIKOVIC Source: AFP
Des panneaux d'affichage électoraux du président du parlement, chef du parti Hlas et candidat à la présidentielle Peter Pellegrini, sur lequel on peut lire «Donnons à la Slovaquie la paix, la fierté et la dignité» à Bratislava, le 20 mars 2024 (photo d'illustration).
Suivez RT en français surTelegram

Ce 23 mars, les Slovaques sont appelés aux urnes pour élire leur nouveau président. Parmi les candidats, deux sont favoris, l'un Peter Pellegrini, président du Parlement, est partisan d'un cessez le feu en Ukraine, l'autre Ivan Korcok, ancien chef de la diplomatie slovaque, demeure un fervent partisan de Kiev.

Les Slovaques sont appelés à voter ce 23 mars pour le premier tour de l'élection présidentielle. Un scrutin aux allures de confrontation entre un représentant du camp au pouvoir, partisan de négociations en Ukraine, et un candidat pro-ukrainien soutenu par l'opposition.

Selon les sondages, le président du Parlement Peter Pellegrini est crédité de 37% des intentions de vote contre 36% pour Ivan Korcok, un ancien ministre libéral des Affaires étrangères. Si aucun des neuf candidats en lice n'obtient plus de 50% des voix, un second tour sera nécessaire, le 6 avril. Le vote se termine à 22h00 (21h00 GMT).

Peter Pellegrini, ex-chef de gouvernement, a le soutien de l'actuel Premier ministre Robert Fico, dont la posture dénote au sein des Vingt-sept par son appel à la paix avec la Russie. Après avoir voté, Peter Pellegrini a assuré que la Slovaquie resterait ancrée dans l'Union européenne et l'Otan. «Même si nous parlons d'une politique étrangère plus souveraine, cela ne signifie pas que le cours de la politique étrangère de la Slovaquie devrait changer», a-t-il déclaré.

Deux candidats diamétralement opposés sur la question ukrainienne

Ivan Korcok prône en revanche une politique de soutien à Kiev. Il a des opinions similaires à celles de la présidente sortante Zuzana Caputova, une virulente critique du gouvernement, qui a décidé de ne pas briguer de second mandat. «Les gens savent ce que je défends. Maintenant, c'est à eux d'aller voter», a déclaré Ivan Korcok après avoir glissé son bulletin dans l'urne.

Votant dans la ville de Pezinok, à l'est de Bratislava, Zuzana Caputova a quant à elle déclaré qu'elle espérait que son successeur «représenterait bien notre pays à l'étranger». Parmi les autres candidats en lice, Stefan Harabin, ancien ministre de la Justice, arrive en troisième position dans les sondages.

A Bratislava, Tomas Gubala, ingénieur en informatique, a voté pour Ivan Korcok, «la seule option viable», selon lui, «car Pellegrini est essentiellement un Fico 2.0». Juraj Jankovich, retraité de Bratislava, a jugé que Peter Pellegrini «mettrait de l'ordre en Slovaquie». «Il est franc et n'a jamais laissé tomber les gens. Il a été un Premier ministre calme et sage et il sera un bon président», a-t-il ajouté.

Peter Pellegrini, partisan de la paix entre l'Ukraine et la Russie

Le conflit en Ukraine voisine a divisé les Slovaques pendant la campagne électorale. Lors du dernier débat avant le scrutin, Peter Pellegrini, 48 ans, a réclamé «un cessez-le-feu immédiat et l'ouverture de négociations de paix» entre Kiev et Moscou.

Une position dénoncée par Ivan Korcok, 59 ans. «La Fédération de Russie a piétiné le droit international [...]. Je ne pense pas que l'Ukraine doive renoncer à une partie de son territoire pour parvenir à la paix», a-t-il affirmé à l'AFP. «La paix ne peut pas être synonyme de capitulation», a-t-il encore martelé.

Bien que sa fonction soit essentiellement cérémonielle, le président ratifie les traités internationaux, nomme les principaux juges, y compris le président de la Cour suprême, et est le commandant en chef des forces armées. Le chef de l'État peut également opposer son veto aux lois adoptées par le Parlement.

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix