«Je suis fait pour ça» : Valls exprime sa volonté de «gouverner de nouveau»
Se décrivant comme «un politique jusqu'au bout des doigts», l'ex-chef du gouvernement a de nouveau proposé ses services à l'exécutif, estimant qu'«on n'utilise pas assez bien les anciens présidents de la République et les anciens Premiers ministres».
Nouvel appel du pied de la part de Manuel Valls à qui en voudra bien. L'ancien Premier ministre a rappelé le 16 janvier sur BFMTV qu'il n'avait pas fait une croix sur ses ambitions politiques, proposant ainsi ses services à l'actuel gouvernement, ou au prochain, ou à celui encore après : «Gouverner de nouveau, je suis fait pour ça, j'aime ça, j'ai cette passion. Je suis un politique jusqu'au bout des doigts. [...] Je pense que l'expérience peut être utile. [...] Je fais partie de ceux qui disent que l'on n'utilise pas assez bien les anciens présidents de la République et les anciens Premiers ministres», a-t-il expliqué avec emphase.
Manuel Valls: "Gouverner de nouveau, je suis fait pour ça, j'aime ça" pic.twitter.com/pw8Pr12kWA
— BFMTV (@BFMTV) January 16, 2022
«Donc si un jour je peux servir au gouvernement de la France, oui, bien évidemment. Mais ça ne dépend pas de moi et ça dépend des circonstances», a ajouté, lucide, l'ancien député-maire, qui avait été réélu dans sa circonscription de l'Essonne en 2017 avec le soutien du parti présidentiel LREM, avant de démissionner de son mandat l'année suivante et de prendre la direction de Barcelone... où il démissionnera de son poste de conseiller municipal, non sans faire de remous, avant d'annoncer son retour en France.
Gouverner c'est exceptionnel !
Ce n'est pas la première fois que Manuel Valls envoie un signal à son ancien collègue au gouvernement Emmanuel Macron. En novembre 2017, il avait expliqué au Monde : «Si vous me demandez "avez-vous envie de retrouver ça" ? Oui, bien sûr ! Gouverner c'est exceptionnel !»
Dans ce sens, en vue de l'élection présidentielle 2022, il prône une « union sacrée nationale» autour d'« un véritable agenda de compromis» partagé par les candidats «républicains», c'est-à-dire selon lui Valérie Pécresse et Emmanuel Macron, comme il l'a expliqué début janvier au Figaro.