Québec : hausse des premières doses avant l'interdiction de vente d'alcool aux non vaccinés
Le ministre de la Santé du Québec Christian Dubé a remercié les personnes ayant pris rendez-vous pour une première dose de vaccin alors que l'interdiction de vente d'alcool et de cannabis aux non vaccinés va être mise en place le 18 janvier.
«En quelques jours seulement, les prises de rendez-vous pour la première dose sont passées de [1 500] par jour à plus de [6 000] hier», s'est félicité le ministre de la Santé québécois Christian Dubé le 7 janvier sur Twitter. «Merci à tous ceux qui ont décidé de se faire vacciner», a-t-il ajouté.
En quelques jours seulement, les prises de rendez-vous pour la 1ère dose sont passées de 1,5K par jour à plus de 6K hier. Merci à tous ceux qui ont décidé de se faire vacciner. Il n’est pas trop tard pour recevoir sa 1ère dose. Protégez-vous.
— Christian Dubé (@cdube_sante) January 7, 2022
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La veille, ce dernier avait annoncé en conférence de presse que les autorités allaient serrer de plus en plus la vis pour inciter les non vaccinés à passer à l'injection, en commençant par soumettre la vente d'alcool et de cannabis à la présentation d'un passeport vaccinal à partir du 18 janvier. D'autres commerces jugés non essentiels comme les coiffeurs suivront. «Si les non vaccinés sont mécontents, il y a une solution très simple : allez chercher votre première dose, c'est gratuit et facile !», a-t-il justifié.
S'ils ne peuvent pas se protéger eux-mêmes, on va les protéger contre eux
Interrogé sur les propos d'Emmanuel Macron qui a déclaré avoir envie d'«emmerder» les non vaccinés dans un entretien particulièrement controversé au Parisien, le ministre a estimé que ces mesures avaient pour but de «protéger» ce public «contre eux-mêmes».
«Je comprends qu'on pourrait être tenté de dire que ce serait plaisant de les "emmerder" [...] moi je pense que le premier objectif c'est de limiter les contacts, puis le deuxième objectif c'est de les protéger contre eux-mêmes», a-t-il déclaré, avant de préciser que «plus de 50%» des personnes «hospitalisées aux soins intensifs» ne sont pas vaccinées.
«S'ils ne peuvent pas se protéger eux-mêmes, on va les protéger contre eux, puis on va s'assurer qu'ils comprennent très bien que s'ils ne veulent pas se faire vacciner, ben qu'ils restent chez eux», a-t-il ajouté.