«Extrêmement compliqué» : Le RN réclame l'anonymat des parrainages pour la présidentielle
«Les noms des élus doivent rester anonymes. Certains maires se demandent s'il n'y aura pas de conséquences. On ne peut pas empêcher les candidats légitimes d'être présents à l'élection présidentielle», a soutenu le porte-parole du RN.
Marine Le Pen et Eric Zemmour, même combat. La candidate du Rassemblement national rencontre également des difficultés pour obtenir les 500 parrainages d'élus nécessaires pour se présenter à l'élection présidentielle 2022, selon le porte-parole du RN Laurent Jacobelli. «Il est compliqué pour les candidats d'avoir leurs 500 signatures. Cela avance mais c'est extrêmement compliqué», a-t-il déploré le 27 novembre sur RMC.
📹 Il faut évidemment anonymiser les parrainages. Imaginez que @MLP_officiel ou Jean-Luc #Mélenchon ne puissent pas se présenter à l'élection #présidentielle : ce serait un signal démocratique terrible ! @RMCinfo#MLaFrancepic.twitter.com/3TboDAIoZ7
— Laurent Jacobelli (@ljacobelli) December 27, 2021
Il faut changer les règles
Selon le conseiller régional RN, la réforme de 2016 obligeant chaque candidat à rendre public le nom des élus qui lui ont offert leur parrainage complique la tâche. Il plaide pour un retour à l'ancienne formule, alors que les candidats ont jusqu'au 4 mars pour réunir ces signatures : «Les noms des élus doivent rester anonymes. Certains maires se demandent s'il n'y aura pas de conséquences. On ne peut pas empêcher les candidats légitimes d'être présents à l'élection présidentielle», a-t-il soutenu.
«Imaginez que Marine Le Pen – ou même Jean-Luc Mélenchon ou d'autres – ne puisse être présent, ce serait un signal démocratique terrible. Il faut changer les règles», a poursuivi Laurent Jacobelli, dont la candidate est créditée de 16% des intentions de vote dans les deux derniers sondages parus (Ifop le 20 décembre et Elabe le 21 décembre).
Egalement bien placé selon les enquêtes d'opinion, l'autre candidat de droite radicale Eric Zemmour a expliqué le 21 décembre craindre de ne pas obtenir les 500 parrainages d'élus requis pour pouvoir se présenter au scrutin «tant le système est fait pour protéger les grands partis», a-t-il dénoncé dans une vidéo sur les réseaux.