«Vaccination générale» ou «tsunami viral» ? Attal critique «une frange capricieuse et défaitiste»
Le porte-parole du gouvernement a encouragé les Français à se faire vacciner et a fustigé une frange «très minoritaire» de la population opposée aux vaccins contre le Covid, qui selon lui «se satisferait bien de rester dans le chaos et l’inactivité».
Dans une interview au Parisien publiée le 17 juillet, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal s'est exprimé sur la situation sanitaire en France, les opposants au pass sanitaire et les «antivax», en qualifiant ces derniers de «frange capricieuse et défaitiste [...] qui se satisferait bien de rester dans le chaos et l’inactivité».
Dorénavant, c’est soit la vaccination générale, soit le tsunami viral, il n’y a pas d’alternative
Interrogé tout d'abord sur la situation épidémique en France, l'ex-député LREM a estimé que «la sonnette d’alarme est tirée». «Il faut être clair : dorénavant, c’est soit la vaccination générale, soit le tsunami viral, il n’y a pas d’alternative», a-t-il mis en garde.
Il y a une frange capricieuse et défaitiste, très minoritaire, qui se satisferait bien de rester dans le chaos et l’inactivité
A une question lui demandant si les «mobilisations antivax» l'inquiétaient, Gabriel Attal a répondu en ces termes : «Il y a une France laborieuse et volontariste, qui veut mettre le virus derrière elle et travailler. Elle est largement majoritaire. Et puis il y a une frange capricieuse et défaitiste, très minoritaire, qui se satisferait bien de rester dans le chaos et l’inactivité».
Le porte-parole du gouvernement s'est ensuite exprimé sur ceux qui critiquent les atteintes aux libertés individuelles. «Je m’étonne d’entendre Monsieur Bellamy et Madame Le Pen se faire les apôtres de la liberté individuelle, alors que les mêmes s’opposent au droit des femmes à disposer de leur corps pour l’avortement et défendent des régimes autoritaires comme la Pologne ou la Hongrie qui interdisent des zones d’accès aux LGBT», a-t-il commenté.
Ces déclarations de Gabriel Attal sont intervenues le jour où avaient lieu dans de nombreuses villes de France des manifestations contre l'extension du pass sanitaire, et alors que le projet de loi concernant cette mesure et l’obligation vaccinale des soignants sera présenté le 19 juillet en conseil des ministres.