Toulouse : un étudiant blessé en 2018 pendant une interpellation attaque l'Etat (REPORTAGE)

Toulouse : un étudiant blessé en 2018 pendant une interpellation attaque l'Etat (REPORTAGE)
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Guilhem, ancien étudiant de l'université du Mirail à Toulouse, attaque l'Etat en justice après une interpellation survenue en 2018 au cours de laquelle une grenade a explosé dans son dos. L'enquête avait conclu à un accident.

«Tout ce que je sais c'est qu'une grenade a explosé dans mon dos sans que je ne comprenne rien». Ce sont par ces mots que Guilhem, un ancien étudiant en lettres de l'université du Mirail à Toulouse a décrit à RT France une grave blessure reçue au cours d'une interpellation en 2018. 

Dans la nuit du 8 au 9 mai, le jeune homme a été arrêté par un policier de la BAC dans le secteur de la gare Matabiau en marge d'une occupation de l'université par des étudiants dénonçant la loi ORE (Orientation et réussite des étudiants). 

Soumis à une «clef d'étranglement», le jeune homme aurait alors été blessé par l'explosion d'une grenade qui était placée dans la poche du policier qui l'interpellait. 

«Je reproche à l'Etat d'avoir armé des policiers visiblement qui ne savent pas se servir de leurs armes ou alors qui s'en servent de façon disproportionnée», a déclaré Guilhem, âgé de 27 ans aujourd'hui, à RT France.

Mis hors de cause par l'enquête de l'IGPN qui a conclu à un accident, les policiers n'ont pas été poursuivis par la justice et l'affaire est désormais classée. «Les collègues ont été totalement blanchis pour la bonne et simple raison que c'est un déclenchement accidentel de la grenade qui a blessé et le monsieur en question, Guilhem et les autres fonctionnaires de police», a déclaré Philippe Payri, secrétaire adjoint du syndicat de police FPIP Sud-Ouest à RT France. Et les policiers de s'étonner que le jeune homme ne se soit pas rendu à des convocations de police : «Donc il a quelque chose à se reprocher», a-t-il conclu, dénonçant une procédure «politique». 

Les avocats du jeune homme espèrent pour leur part qu'il sera «dédommagé» pour son préjudice «physique» et «psychologique». «Et on demande aussi à ce que l'Etat réponde à ces questions [...] Est-ce que vous trouvez ça normal d'utiliser la technique d'étranglement ? Est-ce que vous trouvez ça normal de sortir une grenade de désencerclement lorsqu'on est policier judiciaire interpellateur ?», a déclaré son avocate Claire Dujardin à RT France. 

Guilhem a passé six jours à l'hôpital après cette blessure dont il garderait encore aujourd'hui des cicatrices physiques et des séquelles psychologiques a-t-on pu lire dans un article de France 3 Occitanie

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