Covid-19 : le professeur Delfraissy évoque de probables «mesures plus strictes»
Invité du Journal de 20h de TF1, le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy a déclaré qu'il y aurait probablement un «certain nombre de mesures plus strictes à prendre» contre le variant anglais du Covid-19.
Jean-François Delfraissy a affirmé sur TF1, lors du Journal de 20h, que le variant anglais «inquiétait». Il a expliqué que le Conseil scientifique – qu'il préside – était «en train d'anticiper un danger potentiel qui n'est pas pour tout de suite mais qui est pour plus tard».
«Il faut limiter l'apparition du virus anglais», a-t-il dit, précisant que le variant sud-africain, «probablement plus toxique» que le variant anglais, «pourrait peut-être échapper en partie au vaccin». «Il faut barrer la route au virus sud-africain en même temps», ajoute le professeur.
🔴 #Covid19 : #CouvreFeu18h, #reconfinement ?
— TF1LeJT (@TF1LeJT) January 12, 2021
🗣 Pr #Delfraissy : "Le meilleur barrage, c'est de poursuivre avec intensité les mesures barrières [mais] il y aura probablement un certain nombre de mesures plus strictes à prendre".
📺 #LE20H de @GillesBouleau. pic.twitter.com/fG0YUx9HWK
«Le meilleur barrage, c'est de poursuivre avec intensité les mesures barrières», conseille le scientifique, en proposant de limiter les voyages avec le Royaume-Uni notamment. «Il y aura probablement – mais ce sont là des décisions politiques et ce ne sont pas les miennes – un certain nombre de mesures plus strictes à prendre», avertit Jean-François Delfraissy.
Celui-ci n'a d'ailleurs pas voulu prendre position sur TF1 quant à l'éventualité d'un nouveau confinement. «J'ai une opinion qui est qu'on n'est pas dans l'extrême urgence, [...] parce que les chiffres sont assez paradoxaux», expose-t-il.
Interrogé sur les critiques liées à la lenteur de la vaccination en France, le médecin a adopté une approche optimiste : «On va faire mieux [...] Je suis persuadé que [...] la défiance vis-à-vis du vaccin va diminuer [...] et que la mécanique de vaccination va se mettre en route.»
Au-delà de «l'effet Noël et Jour de l'an», le gouvernement surveille la circulation du variant anglais, qui a provoqué une flambée épidémique au Royaume-Uni et submerge les hôpitaux. Il représente environ 1% des tests positifs au Covid-19 en France, selon les résultats préliminaires d'une enquête menée sur deux jours la semaine passée, a fait savoir le ministre de la Santé, Olivier Véran, le 12 janvier.
Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans les commentaires sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT.