A Marseille, colère dans la rue des restaurateurs et cafetiers
La colère gronde chez les restaurateurs et cafetiers qui ont manifesté ce 26 novembre à Marseille contre le maintien de la fermeture de leurs établissements décidé par le gouvernement pour lutter contre le Covid-19.
Après la décision du gouvernement de maintenir la fermeture des restaurants et cafés jusqu'à l'année prochaine, l'Union des métiers des industries de l'hôtellerie (Umih) avait appelé à manifester, ce 26 novembre, dans les rues de la citée phocéenne.
Ils étaient près de 3 500 personnes selon la Préfecture de police et 7 000 à 8 000 selon les organisateurs, à s'être rassemblées devant la mairie de Marseille, sur le Vieux Port.
Cafés, restaurants, discothèques à #Marseillepic.twitter.com/JEy2N3YjGy
— Stèvelan Chaizy-Gostovitch (@StevelanCG) November 26, 2020
Des patrons de boîtes de nuits et de salles de sport étaient également présents comme a pu le constater la journaliste Margot Geay du site d'information régional Gomet Média.
"Si on reste au rang la faim est proche" ! Le cri des #restaurateurs des patrons de boîtes de nuits et de salles de sports au vieux port de Marseille @Gometmediapic.twitter.com/ntv7dFmwQ1
— Margot Geay (@geay_margot) November 26, 2020
Certains politiques ont participé au défilé afin d'affirmer leur soutien au mouvement. Julien Aubert député Les Républicains (LR) a ainsi rejoint la manifestation et exprimé sur Twitter que «ces deux mois d'attente supplémentaires les conduiront à la fermeture définitive».
Actuellement aux côtés des #restaurateurs sur le Vieux-Port à #Marseille. Ces deux mois d'attente supplémentaires les conduiront à la fermeture définitive. pic.twitter.com/kb1WoUet5Q
— Julien Aubert (@JulienAubert84) November 26, 2020
Valérie Boyer, également députée LR de la région, a tenu à marquer également sa solidarité avec les restaurateurs et a affirmé, avant de rejoindre le cortège, son «total soutien à Fréderic JeanJean et aux restaurateurs à Marseille et ailleurs ils sont 200 mille à vivre une tragédie».
Total soutien à Frederic JEANJEAN et aux #restaurateurs à #Marseille et ailleurs ils sont 200mille à vivre une tragédie
— Valérie Boyer (@valerieboyer13) November 26, 2020
Alors je suis-encore !- présente à leurs côtés ce jeudi 26 novembre à 14h sur le Vieux-Port pour continuer à #manifester ma solidarité @PresidentUmih13https://t.co/Bonv60NieF
Le sénateur du Rassemblement National était également présent dans les rangs et a déclaré sur Twitter : «c'est un cri du cœur. Un cri de colère, un cri de dernier espoir.»
C'est un cri du cœur.
— Stéphane Ravier (@Stephane_Ravier) November 26, 2020
Un cri de colère, un cri de dernier espoir.@EmmanuelMacron doit accepter les protocoles sanitaires renforcés et rouvrir TOUS les commerces, MAINTENANT.
Le message est clair : ils veulent VIVRE.#Marseille#PACApic.twitter.com/ZXI444GjyM
Une inquiétude qui ne cesse de monter chez les professionnels du secteur après les annonces d'Emmanuel Macron, lors de son allocution télévisée du 24 novembre. Il y annonçait que les restaurants, mais pas les bars et discothèques, pourront rouvrir à partir du 20 janvier à la condition expresse que «la période des fêtes de fin d'année ne (se soit) pas traduite par un rebond de l'épidémie», comme l'a ensuite détaillé, ce 26 novembre, le Premier ministre Jean Castex tandis que les autres commerces pourront rouvrir sous conditions dès le 28 novembre.