Messages de haine, sécurité scolaire : le Conseil de défense décide des «actions concrètes»

- Avec AFP

Messages de haine, sécurité scolaire : le Conseil de défense décide des «actions concrètes»© ABDULMONAM EASSA / POOL Source: AFP
Le président français Emmanuel Macron devant le collège de Conflans Saint-Honorine, le 16 octobre (image d'illustration).
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L'Elysée a annoncé que des «actions concrètes» allaient être prises rapidement contre les associations et les individus tenant un discours de haine. Un renforcement de la sécurité des établissements scolaires va aussi être mis en place.

Ce 18 octobre, deux jours après l'assassinat d'un professeur à Conflans dans un attentat islamiste, le Conseil de défense présidé par Emmanuel Macron a décidé de mener des «actions concrètes» rapides contre les associations et les individus tenant un discours de haine. Les auteurs de 80 messages de soutien à l'agresseur seront ainsi contrôlés dès le 19 octobre.

«[Le chef de l'Etat a] demandé qu'on passe rapidement à l'action et qu'on ne laisse aucun répit à ceux qui s'organisent pour s'opposer à l'ordre républicain», a précisé l'Elysée à l'issue de cette réunion avec six ministres et le procureur anti-terroriste Jean-François Ricard. Le Conseil a en outre prévu le renforcement de la sécurité des établissements scolaires et de leur environnement pour la rentrée du 2 novembre, avec des mesures devant être arrêtées d'ici quinze jours.

Des «actions concrètes» contre les structures proches des milieux radicalisés

Les ministres de l'Intérieur et de la Justice, Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti, ont également présenté «un plan d'action qui va se mettre en œuvre dès le courant de la semaine et donnera lieu à des actions concrètes contre les structures, associations ou personnes proches des milieux radicalisés», qui propagent des appels à la haine pouvant encourager les attentats, selon la présidence.

Une liste d'associations feront l'objet de «mesures appropriées» après contrôles, en attendant le projet de loi contre l'islam radical qui doit étendre les motifs de dissolution d'associations. L'Elysée na pas précisé si le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), l'un des mouvements dans le viseur des services de renseignement, en faisait partie. 

Le président de la République a par ailleurs demandé aux ministres de la Justice, de l'Intérieur et de l'Education de réfléchir à des mesures qui pourraient «enrichir ou améliorer» ou encore «parachever» le projet de loi, qui doit toujours être présenté le 9 décembre après avoir été envoyé dans une quinzaine de jours au Conseil d'Etat. «Nous ne sommes pas dans l'ajout, la surcharge ou l'émotion mais dans un travail de fond», s'est défendu le chef de l'Etat, précisant que quand survient un tel événement, il est nécessaire de faire un «retour d'expérience» pour identifier ce qui peut être amélioré, selon ses propos rapportés par l'Elysée.

L'Elysée a aussi encore promis la mise en place d'un «contre-discours» aux propos inexacts ou la propagande radicalisée, en citant l'exemple du discours d'Emmanuel Macron aux Mureaux qui a été «dévoyé» dans certains pays pour le présenter comme une «croisade anti-musulmans».

Victime, selon Emmanuel Macron, d'un «attentat islamiste caractérisé», le professeur d'histoire Samuel Paty, 47 ans, a été assassiné par décapitation le 16 octobre après avoir montré à ses élèves des caricatures du prophète de l'islam Mahomet lors d'un cours sur la liberté d'expression

Dans le cadre de l'enquête ouverte pour «assassinat en relation avec une entreprise terroriste» et «association de malfaiteurs terroriste criminelle», onze personnes ont été mises en garde a vue.

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