«Lampistes», câlinothérapie et mesurettes : le mouvement de colère policière est-il terminé ?

«Lampistes», câlinothérapie et mesurettes : le mouvement de colère policière est-il terminé ?© Thomas SAMSON Source: AFP
enquête
Rassemblement de policiers en colère le 14 juin 2020 sur la place du Trocadéro à Paris (image d'illustration).
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Affaires de racisme, de violences et même démantèlement complet d'une compagnie... Tout cela rien qu'en juin. L'administration fait-elle les gros yeux aux policiers en colère pour mieux les câliner en parallèle et ainsi mater la grogne ?

Les policiers en colère attendaient de l'écoute de la part de l'administration et de la considération de la part de la classe politique. Pour le moment, ils pensent avoir au moins reçu de l'attention et quelques engagements. Mais à bien y regarder, quelles promesses ont-ils obtenues ? 

Et surtout, comment les mesures annoncées vont-elles se conjuguer avec les affaires en cours dans le monde des forces de l'ordre, qui mettent à mal l'image des fonctionnaires de la sécurité sur fond d'accusations de racisme et de violence à leur encontre ?

Après les nombreux rassemblements de policiers très remarqués par les médias en juin, grâce à des actions assez démonstratives (jeter de menottes, sirènes deux-tons et gyrophares dans la nuit sur des places emblématiques et Marseillaises entonnées avec la force du ras-le-bol), le préfet de police de Paris, Didier Lallement et la Directrice de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP) Valérie Martineau ont reçu une délégation de policiers en colère venus présenter une liste de revendications au tout début du mois de juillet.

Coup de bluff ou réelle empathie ? Les deux huiles de la préfecture ont visiblement convaincu les policiers de leur faculté d'écoute, selon une source des policiers en colère contactée par RT France. Cette même source a précisé que les hautes sphères avaient particulièrement bien pris en compte les demandes et suggestions concernant la formation, la communication envers les médias et la protection des fonctionnaires mis en cause grâce aux caméras piétons notamment (un axe déjà bien engagé du côté de Beauvau), mais également en utilisant la vidéosurveillance pour dédouaner éventuellement des fonctionnaires mis en cause à tort.

Enfin, le préfet a promis de revoir prochainement le groupe de policiers en colère, qui précisent bien ne pas être les organisateurs des rassemblements observés à Paris et en Ile-de-France. Les volontaires étaient si nombreux pour participer à ce rendez-vous du côté des policiers franciliens, qu'une source proche du mouvement a précisé à RT France : «Il a fallu trier les collègues tellement ils étaient en colère, tout le monde était partant !»

Les courses-poursuites de nouveau autorisées en IDF : mesurette ?

La même semaine, une note du préfet de police de Paris autorisait les policiers sous sa responsabilité à reprendre les poursuites de véhicules «avec discernement», ainsi que le précisait la note, laissant néanmoins toute latitude au centre de commandement pour interrompre la «prise en charge» à tout moment s'il n'était pas convaincu du bien-fondé de la démarche.

Coup habile du préfet, qui a probablement senti le besoin des policiers de ne plus être aussi bridés à ce sujet, depuis une note de mars 2015 qui rendait ces poursuites très rares, mais l'allusion au «discernement» des fonctionnaires contient cependant une sourde menace : comme pour la clef dite «d'étranglement», le policier est renvoyé à ses propres responsabilités personnelles, éventuellement pénales, du moins administratives.

En ce qui concerne les autres sujets discutés entre la délégation de policiers, le préfet et la DSPAP, la deuxième réunion envisagée sera probablement l'objet d'une première évaluation du satisfecit des fonctionnaires.

Castex et Darmanin en opération séduction ?

On peut relever quelques autres signaux favorables envoyés aux forces de sécurité intérieure par le pouvoir et l'administration : un des tout premiers déplacements de Jean Castex en tant que Premier ministre a été un commissariat sensible de Seine-Saint-Denis. Pas totalement étonnant, puisque l'homme aurait été initialement envisagé comme nouveau ministre de l'Intérieur pour remplacer Christophe Castaner, qui s'était attiré les foudres des policiers au cours du mois de juin.

Le nouveau locataire de Matignon a de nouveau assuré de son soutien les policiers et les gendarmes lors de son passage sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin quelques jours plus tard ; de son côté, le nouveau ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a reçu les secrétaires généraux des principaux syndicats du secteur à Beauvau le 8 juillet, et s'est rendu le soir même avec le préfet Lallement, Marlène Schiappa et Mounir Mahjoubi dans le quartier de La Chapelle à Paris pour rencontrer des policiers qui y travaillent de nuit.

Les parcours de Jean Castex et de Gérald Darmanin sont marqués par l'empreinte de l'ancien président Sarkozy, dont tous les fonctionnaires de police ne gardent pas forcément un bon souvenir d'ailleurs, selon différentes sources de la base, des associations et des syndicats. Mais leur attention marquée aux hommes et aux femmes de Beauvau vient souligner un fait : alors que les sénateurs du groupe Les Républicains mettent en place avec une certaine régularité des groupes de travail, des missions d'information et des commissions d'enquête destinées à mettre en lumière le peu de soin accordé aux policiers et aux gendarmes, ces deux ministres piqués à ce même groupe et passés du côté d'Emmanuel Macron n'entendent sûrement pas laisser le monopole du cœur policier à la droite traditionnelle.

La visite du duo sarkozyste à Dijon ce 10 juillet suggère également un retour à la fermeté face à la délinquance après les épisodes de violences qui ont marqué la ville ces dernières semaines entre bandes rivales.

Au-delà du message, probablement illisible pour certains flics de terrain, consistant à nommer le très médiatique Eric Dupond-Moretti place Vendôme, ce qui transpire clairement des premières communications de Jean Castex est la volonté de restaurer de l'ordre, du calme et de la cohérence en ce qui concerne les sujets de justice et de police sur le territoire national.

Les policiers y verront-ils également un point d'apaisement sur le volet de la réponse pénale à la délinquance ? Ils attendent probablement des actes forts pour y croire, tant le fossé est désormais profond entre ce gouvernement et ses forces de l'ordre.

Après l'urticant Castaner, le baume de la réconciliation

L'usure des forces était palpable avant même la crise sociale des Gilets jaunes, notamment sur les sujets du terrorisme, des moyens et du suicide dans la profession. Mais depuis, de grandes crises ont traversé la France et nécessité une grande implication des forces de sécurité intérieure, employées à tout crin pour venir colmater les fissures provoquées par une politique réformiste... sans compter la crise sanitaire, qui a nécessité un confinement difficile à faire appliquer sans les moyens adéquats et dans certains secteurs, ni le contexte permanent du terrorisme islamiste.

A cela sont venues s'ajouter des attaques médiatiques après le déconfinement, notamment de la part des soutiens à Assa Traoré, qui dépeignaient policiers et gendarmes comme des fonctionnaires violents et volontiers racistes, voire dans certaines affaires, comme des voyous.

Dès lors que Christophe Castaner a semblé accorder des concessions aux contempteurs de l'institution policière, le divorce a été définitivement acté pour les hommes et les femmes qu'il avait sous sa garde. Ils se sont sentis trahis et «lâchés», ainsi que plusieurs nous l'ont confié au mois de juin.

Les différentes câlinothérapies et mesurettes qui ont été mises en place du côté des hautes autorités de la police depuis ce fiasco du précédent ministre de l'Intérieur ne doivent toutefois pas faire oublier un fait saillant concernant les policiers : il s'agit statistiquement du métier le plus sanctionné de toute la fonction publique.

Quelques récentes affaires qui ont secoué la maison police sont là pour témoigner de cette particularité.

La CSI93 démantelée... une ancienne idole qu'il fallait brûler ?

Premièrement, la dissolution presque complète de la Compagnie de sécurisation et d'intervention de Seine-Saint-Denis (CSI93) est intervenue au mois de juin seulement, alors même que des pratiques illégales de certains des policiers y travaillant étaient suspectées depuis plusieurs années et qu'une enquête était en cours depuis au moins 2019. En cause : des faits supposés de falsification de procès-verbaux et de violences, notamment. Le prétexte du confinement de mars/avril a été brandi pour expliquer le retard de réplique de la part de l'administration... mais on peut également imaginer que l'agenda politique était plus propice en plein mois de juin pour rendre la colère policière aussi illégitime que possible s'il était démontré (avec force couverture médiatique) que certaines pratiques autrefois tolérées, voire «encouragées» selon plusieurs sources contactées par RT France, avaient eu cours.

Cette même source a tenté de dessiner les contours de la mentalité qui présidait dans la CSI93, soulignant la nécessité d'«une vraie sélection physique, avec des tests avant d'être choisi» et décrivant une équipe qui travaillait dans «un contexte sécuritaire très tendu, avec une délinquance forte et un trafic de drogue si important que dans certains squats en Seine-Saint-Denis, à l'époque, on voyait des rats qui mangeaient du crack sur le sol et des toxicomanes qui mangeaient ensuite ces mêmes rats [entre 2011 et 2014]».

Selon la source contactée par RT France, il y avait aussi «le sentiment encore très vif pour les policiers d'avoir été débordés par les émeutes de Villiers-le-Bel en 2005». Mais l'ancien du service assure que les fonctionnaires pensaient malgré tout «faire du bon taf de police» et estimaient «lutter contre la délinquance avec des moyens peut-être borderline, mais plus efficaces».

La boîte a laissé la situation pourrir parce que ces policiers étaient aussi respectés que craints dans les quartiers

Le policier interrogé ajoute encore à propos du démantèlement de la CSI93 : «Nous avons évidemment l'impression de servir de fusibles, d'être de la chair à canon en ce moment, mais à mon avis, la réalité c'est qu'ils veulent profondément changer la police : moins de voie publique, davantage de renseignement, de maintien de l'ordre et de police judiciaire.»

Comme le résume Jean-Pierre Colombies, ancien commandant de police, interrogé par RT France : «Avec l'affaire de la CSI93, on conspue aujourd'hui ce qu'on a encensé autrefois.»

Tant que le travail de la CSI93 rapportait des primes et des promotions à tout-va, c'était super

Un policier de terrain complète : «La CSI93, tout le monde savait et personne ne faisait rien. Certains collègues ont même essayé d'alerter en interne mais les officiers n'ont pas bougé. La boîte a laissé la situation pourrir parce que ces policiers étaient aussi respectés que craints dans les quartiers. Il faut rappeler tout de même que les mis en cause dans ces zones ne sont pas des enfants de chœur en général, ce sont surtout des délinquants. Si la CSI93 sert d'exemple, il faut aussi comprendre que ça va rejaillir sur toutes les CSI alors que ces flicards font des tâches ingrates et qu'ils sont aussi bien mis à disposition pour faire du maintien de l'ordre que de la Brav-M, de l'anti-délinquance ou de la sécurisation... Les CSI, on est bien content de les trouver pour aller péter des portes sur des perquisitions au petit jour aussi et maintenant, on leur crache à la gueule ? Même le Groupe de soutien opérationnel de la CSI93 dégage alors que c'est considéré un tremplin pour aller intégrer l'élite du Raid.»

Et de souligner la responsabilité hiérarchique : «Tant que le travail de la CSI93 rapportait des primes et des promotions à tout-va, c'était super, mais avec les récentes affaires, tout d'un coup on les lâche totalement.»

«Lampistes»

Un ancien d'une autre CSI lâche le mot : «On est des lampistes, c'est tout.»

Un qualificatif qui revient également dans la bouche du fabricant de solutions de défense Gaël Guillerm, interrogé par RT France, mais à un autre sujet : à propos des armes dont sont dotés les membres des forces de l'ordre. Le fabricant réclame à cor et à cri une réforme du code de Sécurité intérieure qui encadrerait mieux la législation sur les armes de force intermédiaire : «Je suis sidéré de cette dérive et ce ne sont pas les décideurs qui trinqueront, mais les lampistes de base, il faut une réglementation adaptée aux moyens intermédiaires et ne pas se cacher derrière son petit doigt. L'Etat doit exiger une nouvelle catégorie pour ces armes avec des critères techniques, un label avec un banc d'épreuve indépendant, dans la transparence la plus totale.»

Effectivement, au chapitre des armes de force intermédiaire, comme le LBD 40, on voit actuellement arriver à maturation des procès qui impliquent des policiers mis en cause pour un mauvais usage de l'arme pendant des opérations de maintien de l'ordre souvent difficiles à gérer au cours de la longue crise sociale des Gilets jaunes, comme récemment au TGI de Bayonne où un fonctionnaire bordelais de la BAC a été condamné le 26 juin à 1350 euros d'amende pour un mauvais tir à Biarritz le 18 décembre 2018 lors d'un rassemblement de Gilets jaunes.

D'autres policiers ont aussi été mis en cause récemment pour des cas de violences en marge d'opérations de maintien de l'ordre, comme dans l'affaire du Burger King sur les Champs-Elysées où quatre CRS ont été mis en examen le 23 juin pour violences volontaires par personnes dépositaires de l'autorité publique... une affaire qui datait du 1er décembre 2018. «Ces affaires arrivent toutes en ce moment... On va dire que c'est le temps de la justice qui est long», ironise une source contactée au sein des collectifs de policiers en colère.

Le racisme au sein des forces de l'ordre : un tabou longtemps ignoré

A Rouen, l'affaire d'un groupe de discussion à teneur raciste auquel ont participé au moins trois policiers a émergé au mois de juin, en pleine remise en cause des policiers par une certaine frange médiatique à la faveur des manifestations de soutien à Assa Traoré après la mort de George Floyd aux Etats-Unis. Comme l'a fait savoir la célèbre syndicaliste d'Unité-SGP, Linda Kebbab, les organisations syndicales présentes au conseil de discipline ont demandé à l'unanimité la révocation des fonctionnaires concernés, tout comme les instances administratives.

Le message est clair : la police nationale ne veut plus porter le poids de ce genre d'accusations sur ses épaules, quitte à faire un exemple fort, peut-être pour marquer les esprits, aussi bien en interne qu'au niveau national... sans forcément aller questionner les échelons hiérarchiques supérieurs.

Interrogé à ce sujet par RT France, le policier syndicaliste de VIGI-MI Noam Anouar a rappelé qu'il avait commencé à dénoncer ce genre de propos dans son institution dès janvier 2017. Une alerte qui a pu contribuer à son ostracisation au sein de la police nationale, peut-être parce que le sujet était encore trop tabou à l'époque : «En 2015, 2016, après les attentats et celui de Charlie Hebdo notamment, quand j'appelais les collègues de la préfecture, les Maghrébins me disaient qu'ils se sentaient ostracisés. A titre personnel j'avais d'ailleurs été très choqué de constater qu'un seul policier tué dans ces attaques de janvier 2015 n'avait pas reçu les honneurs du gouvernement lors de ses obsèques et c'était Ahmed Merabet... François Hollande a fini par se recueillir sur sa tombe, mais plus tard, après que cela a été dénoncé.»

Noam Anouar met cette séquence en perspective avec ce qui se produit actuellement dans la maison police : «Ce que fait Beauvau maintenant sur le racisme, c'est le service minimum, mais surtout ils ont agi sous la contrainte médiatique. A Rouen, l'affaire date de décembre et ça sort maintenant, alors que les fonctionnaires ont été maintenus en poste. C'est triste, mais à la limite, on pourrait presque dire "merci George Floyd"...»

Police : le changement c'est maintenant ?

Alors que la place Beauvau et la préfecture de police de Paris semblent décidées à faire une cure de jouvence à la faveur des récentes polémiques qui ont secoué l'institution, que de nouveautés pour les policiers nationaux en cette année 2020 ! Le préfet de police lui-même a été nommé en toute hâte en mars 2019, ainsi que la nouvelle DSPAP, un autre poste important a changé en cours de route à la préfecture : le directeur de l'ordre public et de la circulation (DOPC).

Au ministère, le directeur général de la police nationale (DGPN), Eric Morvan, a également annoncé son départ anticipé à la retraite. Il est remplacé par Frédéric Veaux, qui s'est vu adjoindre plus récemment de nouvelles têtes toutefois bien connues du monde policier : Jérôme Leonnet, ancien directeur du service central du renseignement territorial, est arrivé en juin à la direction du cabinet du DGPN, bientôt rejoint, une semaine plus tard, par la commissaire divisionnaire Céline Berthon, ancienne patronne du syndicat des commissaires SCPN. 

Plus récemment, Gérald Darmanin a pris ses premières marques en tant que ministre... Des débuts plutôt bien appréciés par des syndicalistes contactés par RT France et qui l'ont rencontré cette semaine. Parallèlement à cela, les têtes changent également au sein des grands syndicats policiers depuis plusieurs mois et changeront encore au cours des mois à venir. Un nouveau syndicat des travailleurs de nuit, baptisé Option Nuit, a également vu le jour ces dernières semaines.

Un vent de changement radical souffle donc sur la maison police, et les contours d'une police différente se dessinent également au niveau institutionnel avec deux réflexions engagées, mais pas terminées par Christophe Castaner : le livre blanc de la sécurité intérieure attend sa conclusion, et la réflexion engagée sur le maintien de l'ordre devra aussi atteindre une prochaine résolution.

Les syndicats majoritaires et la place Beauvau sauront-ils enfin prendre la juste mesure des demandes de la base policière ? Quoi qu'il en soit, l'heure est pour le moment à l'apaisement du côté des policiers en colère, qui ont commencé à désarmer leurs actions diurnes et nocturnes, notamment après leur rencontre avec Didier Lallement. Une source contactée parmi ces groupes de policiers a cependant assuré à RT France que la trêve serait de courte durée si les paroles n'étaient pas suivies d'actes et si, à la faveur d'une rentrée sociale chargée, les gardiens de la paix ne trouvaient pas le soutien qu'ils espéraient obtenir de la part des autorités.

Antoine Boitel

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