Un premier surveillant de prison décède chez lui après avoir présenté des symptômes du Covid-19

Un premier surveillant de prison décède chez lui après avoir présenté des symptômes du Covid-19© DENIS CHARLET Source: AFP
Un surveillant pénitentiaire à la prison de Lille-Annœullin, juillet 2011 (image d'illustration).
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Un surveillant pénitentiaire de 54 ans qui travaillait à la prison d'Orléans-Saran est décédé après avoir été confiné à son domicile pour suspicion de contamination au Covid-19.

Un surveillant pénitentiaire de la prison d'Orléans-Saran, qui était confiné chez lui depuis quelques jours pour suspicion de Covid-19, est décédé dans la nuit, a appris le 26 mars l'AFP auprès du ministère de la Justice, confirmant ainsi une information de l'association Uniformes en danger qui avait communiqué cette information dans la journée.

L'homme de 54 ans, mort à son domicile, aurait fait un arrêt cardiaque, a précisé le ministère auprès de l'AFP. Le surveillant était en arrêt depuis plusieurs jours car il présentait des symptômes du Covid-19 mais n'avait pas été testé.

A ce stade, en l'absence d'autres éléments, le ministère de la Justice n'a pas confirmé de lien entre ce décès et le nouveau coronavirus. 

Le garde des Sceaux, Nicole Belloubet, a fait savoir le 26 mars au matin que 10 détenus avaient été testés positifs au Covid-19 et que «450 environ» présentant des symptômes étaient actuellement «confinés dans des ailes aménagées à cet effet». Parmi les dix détenus testés, deux sont incarcérés au centre pénitentiaire d'Orléans-Saran, selon la direction de l'administration pénitentiaire (DAP). 

Concernant les personnels pénitentiaires, selon un bilan remontant au 24 mars, il y avait 24 cas avérés et 595 agents «en quatorzaine», une cinquantaine d'agents étant déjà sortis de quarantaine.

Les surveillants pénitentiaires mal équipés ?

Une surveillante pénitentiaire travaillant dans le Sud de la France, interrogée par RT France le 24 mars dénonçait le manque de matériel sanitaire accordé aux personnels des prisons, alors que 100 000 masques FFP2 avaient été promis aux prisons : «Rien n'est arrivé à ma connaissance. Par exemple, dans mon établissement, on a arrêté la palpation des détenus pour éviter les transmissions, mais on n'a ni masque, ni gel, ni de nouveaux gants... On avait déjà l'habitude de travailler aux gants, donc on avait quelques stocks, mais pas assez. Les masques promis, ils ne sont jamais arrivés... Ils sont peut-être au ministère ? Je ne sais pas.»

Un premier cas en gendarmerie la veille

La gendarmerie nationale avait annoncé ce 26 mars plus tôt dans la journée le décès la veille d'un gendarme à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) des suites d'une probable contamination au Covid-19. L'état de santé de ce sous-officier de la gendarmerie s'est brusquement dégradé, ne laissant pas le temps pour son hospitalisation. Il n'a donc pas été testé. Il s'agit toutefois vraisemblablement du premier décès d'un gendarme infecté depuis le début de la pandémie en France, selon l'AFP. Marié et père de trois enfants, cet homme de 51 ans était en arrêt maladie et était confiné pour suspicion de contamination au Covid-19.

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