Municipales : Griveaux jette l'éponge après la divulgation de messages privés

- Avec AFP

Municipales : Griveaux jette l'éponge après la divulgation de messages privés© STEPHANE DE SAKUTIN Source: AFP
Benjamin Griveaux.
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L'ancien porte-parole du gouvernement a annoncé le 14 février le retrait de sa candidature à la mairie de Paris dans le but de protéger ses proches après la diffusion la veille, via les réseaux sociaux, d'une vidéo à caractère sexuel .

Le candidat de La République en marche (LREM) pour la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, retire sa candidature dans le but de protéger ses proches après la diffusion d'une vidéo à caractère sexuel, a-t-il annoncé ce 14 février. «Un site internet et des réseaux sociaux ont relayé des attaques ignobles mettant en cause ma vie privée. Ma famille ne mérite pas cela. Personne, au fond, ne devrait jamais subir une telle violence», a-t-il dit dans une déclaration enregistrée en début de matinée au siège de l'AFP. 

Ce torrent de boue m'a affecté et surtout a fait mal à ceux que j'aime

Un site avait diffusé dans la soirée du 13 février une vidéo intime et des messages connotés adressés à une femme, affirmant qu'ils émanaient de l'ancien porte-parole du gouvernement. Ils ont été relayés peu à peu le 14 février sur les réseaux sociaux.

«En annonçant ma candidature à la mairie de Paris, je connaissais la dureté du combat politique», a commencé Benjamin Griveaux dans une brève déclaration solennelle, enregistrée au milieu de membres très émus de son équipe de campagne.

«Depuis plus d'un an, ma famille et moi avons subi des propos diffamatoires, des mensonges, des rumeurs, des attaques anonymes, la révélation de conversations privées dérobées ainsi que des menaces de mort».

Et de poursuivre : «Ce torrent de boue m'a affecté et surtout a fait mal à ceux que j'aime. Comme si cela n'était pas suffisant, hier [le 13 février], un nouveau stade a été franchi. Un site internet et des réseaux sociaux ont relayé des attaques ignobles mettant en cause ma vie privée. Ma famille ne mérite pas cela. Personne, au fond, ne devrait jamais subir cette violence. En ce qui me concerne, je ne suis pas prêt à nous exposer davantage ma famille et moi quand tous les coups sont désormais permis. Cela va trop loin.»

En marge de sa déclaration, Benjamin Griveaux a expliqué à l'AFP s'être entretenu tard la veille avec le président Emmanuel Macron, qui l'a selon lui assuré de son soutien «quelle que soit sa décision», en l'invitant à protéger les siens.

Plus tard ce même jour, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a souligné que la diffusion des vidéos intimes devait «évidemment être poursuivie» devant les tribunaux lors d'une visite à Strasbourg.

«Ces faits-là, le fait de diffuser certaines vidéos sans le consentement de leur auteur, sont des faits qui font l'objet de sanctions pénales dans notre pays», a-t-il déclaré devant la presse, précisant qu'ils étaient sanctionnés par «une peine d'amende importante» et jusqu'à «deux ans d'emprisonnement».

L'artiste russe controversé Piotr Pavlenski revendique la diffusion des images

Quelques instants après la démission de l’ancien porte-parole du gouvernement, l'artiste russe controversé Piotr Pavlenski, a affirmé être à l'auteur de la diffusion des vidéos et messages polémiques. Dans une interview à  Libération il a expliqué les raison de son acte : «C'est quelqu'un qui s'appuie en permanence sur les valeurs familiales, qui dit qu'il veut être le maire des familles et cite toujours en exemple sa femme et ses enfants. Mais il fait tout le contraire.»

L'artiste – qui a obtenu l'asile politique en France en janvier 2017 – a déjà fait parler de lui dans l'hexagone : il avait notamment incendié la façade d'une succursale de la Banque de France à Paris en octobre 2017, pour dénoncer, disait-il, «le pouvoir de la finance». Il avait été par la suite condamné à un an de prison ferme. Piotr Pavlenski est également connu pour ses performances publiques ayant pour but principal de choquer. En Russie, le 23 juillet 2012, il s'était cousu les lèvres sur la place publique à Saint-Pétersbourg, attirant l'attention de nouveaux médias. Il voulait protester contre le procès du groupe de punk contestataire Pussy Riot.

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