Barbier évoque l'«énorme» responsabilité des Gilets jaunes dans la hausse de la mortalité routière
«La responsabilité des Gilets jaunes est énorme» : l'éditorialiste de BFM TV est catégorique, la destruction des radars – qu'il impute notamment aux Gilets jaunes – est l'un des principaux facteurs de la hausse de la mortalité routière.
Christophe Barbier, éditorialiste sur BFM TV et acrobate à ses heures perdues, aime se poser en tuteur «sur lequel le peuple, comme du lierre rampant, peut s'élever». A ce titre, l'ancien directeur de la rédaction de L'Express s'est permis d'éclairer les téléspectateurs de la chaîne d'information ce 28 mars, en livrant une analyse percutante des facteurs qui, selon lui, ont provoqué la hausse de la mortalité sur les routes en février.
«S'il y a une augmentation de la mortalité, ce n'est pas à cause des 80 km/h [...] c'est à cause de la destruction des radars [...] Les fautifs, les criminels, ce sont ceux qui ont détruit les radars», assène-t-il sans ambages. Et Christophe Barbier de préciser le fond de sa pensée : «La responsabilité des Gilets jaunes et des partis qui ont été complaisants avec les Gilets jaunes est énorme. Elle est très importante.»
«Vite, remettons des radars en état ! Vite, punissons ceux qui les dégradent», a enfin martelé le journaliste à l'écharpe rouge.
S'il ne base son propos sur rien d'autre que son ressenti – fidèle à sa vision du métier, qui est d'«affirmer ses certitudes par essence improuvables» – le journaliste prend la peine de citer d'autres causes plausibles de la hausse de la mortalité, comme «sans doute», la météo ou le coût du carburant «qui avait baissé» permettant «à des gens de rouler alors que d'habitude ils ne le font pas».
⚡️SÉCURITÉ ROUTIÈRE / Le nombre de personnes décédées en Février 2019 a augmenté de 17,1%, pour Christophe #Barbier 🗣 « Les criminels, ce sont ceux qui ont détruit les radars [...] et la responsabilité des #GiletsJaunes, elle est énorme ! » pic.twitter.com/asjyaw7aSt
— Pure. (@PureTele) 28 mars 2019
Une analyse qui sonne comme un écho à la sortie du président de la République Emmanuel Macron ce même 28 mars. Le chef de l'Etat a lui aussi pointé du doigt la destruction de radars pour expliquer l'augmentation du nombre de morts sur les routes (253 en février 2019, soit 37 de plus qu'en février 2018).
«Je vous remercie de dénoncer des comportements inadmissibles dont les résultats sont immédiatement tangibles quand on voit les tout derniers chiffres», a ainsi lancé le chef d'Etat en répondant à un maire qui, au cours d'un déjeuner avec des élus des Pays de la Loire dans le cadre du grand débat, se disait «choqué» par la destruction de radars en marge du mouvement des Gilets jaunes.
Vous avez dit «convergence des luttes» ?
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