«Je les soutiens parce qu’ils ont des couilles» : Bardot rend visite aux Gilets jaunes (VIDEO)
Parmi les rares soutiens de vedettes, le mouvement citoyen peut compter sur celui de Brigitte Bardot. L'ancienne actrice s'est rendue à une réunion de Gilets jaunes, exprimant son émotion d'être auprès de citoyens mobilisés depuis trois mois.
Le 17 février en milieu d'après-midi, la célébrissime actrice Brigitte Bardot s'est rendue à une réunion de Gilets jaunes organisée à Saint-Aygulf, près de Fréjus, dans le Var, au lendemain de la date anniversaire des trois mois de mobilisation.
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Une visite surprise lors de laquelle l'ancienne actrice a tenu à affirmer son soutien au mouvement citoyen. Affichant son émotion d'être auprès de citoyens mobilisés depuis trois mois, elle a notamment déclaré : «Vous êtes formidables [...] Ne lâchez rien. Je vous soutiens, à fond, à fond.»
Comme le rapporte L'Obs, les applaudissements n'ont pas tardé à fuser pour accueillir Brigitte Bardot, elle-même vêtue d'un gilet jaune dédicacé par des citoyens du Gargalon, «du nom d’un des ronds points de Fréjus», comme le précise le magazine hebdomadaire.
«Je les soutiens parce qu’ils ont des couilles», a-t-elle notamment déclaré, selon L'Obs.
«Je les soutiens parce qu’ils ont des couilles. Je ne manifeste pas. Tout, il faut tout changer en France. On est coincé par un gouvernement qui ne nous plait pas. » Brigitte Bardot est venue encourager les Gilets jaunes du Gargalon à Frejus. #Bardot#GiletsJaunespic.twitter.com/tGfcHr5bsT
— Sandrine Nani (@Sandrine_Nani) 17 février 2019
Dès les débuts du mouvement, la célèbre actrice avait affiché son soutien aux Gilets jaunes, à l'instar de certaines personnalités vedettes de la scène française.
Après trois mois de mobilisation, de nombreux Gilets jaunes continuent d'exprimer leurs revendications, tant dans les grandes villes qu'en province. En effet, après la vague de froid du mois de janvier, certains citoyens commencent à ré-investir des ronds-points de France, lieux stratégiques du mouvement des Gilets jaunes. Mi-décembre, le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand, avait pour sa part appelé le mouvement citoyen à arrêter le combat, suggérant d'envoyer «les CRS ou les gendarmes à la campagne» sur les points de blocage persistants.