Macron n'ira pas à Davos mais recevra 150 patrons de multinationales à Versailles
- Avec AFP
Emmanuel Macron ne participera pas au forum de Davos, qui rassemble le gotha de l'économie mondiale, mais réunira le 21 janvier à Versailles 150 patrons français et étrangers, pour une nouvelle édition du sommet «Choose France».
Si Emmanuel Macron avait fait un long discours au Forum de Davos l'an passé, il ne s'y rendra pas «en raison d'un agenda chargé» cette année, a fait savoir l'Elysée le 11 janvier – les présidents français ne participent pas systématiquement à cette grand-messe en Suisse, qui aura lieu cette année du 21 au 25 janvier.
En revanche, le chef d'Etat réunira 150 patrons à Versailles le 21 janvier pour le sommet «Choose France» consacré à l'attractivité française. «Notre volonté est de mettre en avant les opportunités dans les territoires en faisant connaître les différentes régions et leurs savoir-faire. Nous aurons également des entreprises françaises de différentes tailles, représentant le tissu économique en région», a souligné l'Élysée.
Un choix qui s'inscrit aussi dans le contexte de la crise des Gilets jaunes, qui a mis en relief la nécessité de revitaliser des territoires appauvris.
Cette édition sera un peu différente de celle l'an dernier, lors de laquelle 140 dirigeants de grands groupes internationaux étaient venus dîner dans les salons de Versailles, apportant quelques annonces d'investissements en France. L'an dernier, parmi les dirigeants d'entreprise conviés figuraient James Quincey, le président-directeur général de Coca Cola, Jesper Brodin, celui d'Ikea, Lloyd Blankfein, à la tête de Goldman Sachs ou encore Sheryl Sandberg, la n°2 de Facebook...
Cette fois-ci, l'objectif est de montrer en exemple des entreprises ayant bénéficié d'investissements étrangers, souligne la présidence. Emmanuel Macron compte aussi «faire de la pédagogie» auprès des groupes étrangers pour expliquer les réformes menées par la France. C'est également pour lui l'occasion, au moment où aura commencé le grand débat, de montrer aux Français les bénéfices des investissements étrangers, alors que le mouvement des Gilets jaunes s'en prend régulièrement aux multinationales, accusées d'éviter de payer des impôts en France.
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