Effigie de Macron décapitée : enquête ouverte pour «provocation au crime et outrage»
Informé par la préfecture de Charente de la décapitation d'un pantin représentant Emmanuel Macron, le procureur de la République du département a annoncé l'ouverture d'une enquête concernant «des faits graves pouvant être qualifiés pénalement».
Dans un tweet publié ce 22 décembre, la préfecture de police de la Charente a annoncé avoir signalé au Parquet du tribunal de grande instance d’Angoulême «les faits graves survenus lors d'une manifestation des "gilets jaunes", [la veille] au parc de Bourgines».
[Communiqué] - La préfète de la Charente a signalé au Parquet du tribunal de grande instance d'#Angouleme les faits graves survenus lors d'une manifestation des "gilets jaunes", hier soir au parc de Bourgines. pic.twitter.com/TCTvVKNhaM
— Préfète de la Charente (@Prefet16) 22 décembre 2018
L'institution administrative territoriale faisait référence à un rassemblement de Gilets jaunes organisé le 21 décembre. Pendant un simulacre de procès du président de la République, des manifestants avaient alors décapité un pantin à l'effigie d'Emmanuel Macron.
🚧 #GiletsJaunes : un pantin à l'effigie d'Emmanuel Macron a été décapité à #Angoulême. La préfecture de Charente dénonce une "mise en scène macabre". (Sud Ouest / Charente libre) pic.twitter.com/hXy97bYddI
— .INFOS (@InfosDeFr) 22 décembre 2018
Interrogé par le quotidien régional Sud Ouest, Jean-David Cavaillé, le procureur de la République en Charente, a expliqué avoir ouvert une enquête «pour provocation au crime et outrage», confiant celle-ci au commissariat de police d’Angoulême.
Ce 22 décembre, les Gilets jaunes se mobilisent de nouveau dans toute la France. Après avoir annoncé un rassemblement à Versailles, des manifestants se sont finalement retrouvés à Montmartre pour entamer une marche dans Paris.