Gilets jaunes : Sophia Chikirou n'éprouve aucune «compassion» pour les journalistes pris à partie

Gilets jaunes : Sophia Chikirou n'éprouve aucune «compassion» pour les journalistes pris à partie© GEOFFROY VAN DER HASSELT Source: AFP
Sophia Chikirou à Paris pour la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon, janvier 2017 (image d'illustration).
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Dans un message sur Facebook, l'ex-patronne du Média Sophia Chikirou refuse de ressentir de la «compassion sincère» pour les reporters pris à partie par des Gilets jaunes et recommande de ne pas «donner le prétexte aux journalistes de se victimiser».

Sophia Chikirou, l'ancienne directrice du Média actuellement au cœur d'une affaire de possible surfacturation au cours de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon, a fait savoir le 26 novembre qu'elle ne parvenait pas à «ressentir de compassion sincère» pour les journalistes de BFM TV et de Cnews qui avaient été pris à partie le 24 novembre en marge de la manifestation des Gilets jaunes, particulièrement à Toulouse.

Sur son compte Facebook, l'insoumise, réputée très proche du leader du parti, a publié le message suivant : «Je ne parviens pas à ressentir de compassion sincère pour ces journalistes. Leur niveau de corruption mentale, leurs mensonges et la désinformation qu'ils nous imposent, sont autant d'éléments qui justifient la colère.»

Evitons de donner le prétexte aux journalistes de se victimiser. Ne les lynchez pas : ne leur parlez pas, ne les lisez pas et ne les regardez pas

Et de préconiser : «Pour s’informer désormais, les réseaux sociaux sont plus sûrs. J’y ai trouvé des images fortes [sur les Gilets jaunes], de tout le pays, j’y ai vu des commentaires censés de toute sorte de gens. Quand la télé et la radio désinforment, les citoyens trouvent le moyen de se passer les infos !» Enfin, Sophia Chikirou recommande aux personnes qui la suivent de ne plus adresser la parole aux médias et de leur opposer de la défiance : «Evitons de donner le prétexte aux journalistes de se victimiser. Ne les lynchez pas : ne leur parlez pas, ne les lisez pas et ne les regardez pas.»

A la fin du mois du mois d'octobre, Sophia Chikirou avait qualifié une enquête de Franceinfo de fake news lorsque la chaîne publique avait révélé des inconsistances supposées dans les comptes de campagne du candidat insoumis. La directrice de Mediascoop était principalement soupçonnée d'avoir surfacturé des prestations de communication.

Gilbert Collard dénonce également la «violence» des journalistes

Incidemment, l'élu du Rassemblement national, Gilbert Collard, qui a été mis hors de cause le 27 novembre après une accusation de viol de la part d'une cliente de son cabinet d'avocat, a estimé ce même jour sur le plateau de Public Sénat que les journalistes de BFM TV avaient exercé de la «violence» à son égard au cours de la procédure judiciaire qui le visait. Il a tenu à rappeler que l'affaire avait été classée «sans suite» pour «absence d'infraction» : «C'est un énorme mensonge que BFM TV avait, du reste, propagé. On parle de la violence faite aux journalistes, je la condamne, mais la violence que les journalistes font, quand BFM TV pendant toute une journée a dit que je suis accusé de viol, [...] est-ce qu'ils se rendent compte de la violence dont ils sont capables, eux ?»

Lire aussi : Enquête de FranceInfo sur les comptes de campagne LFI : une «fake news», selon Chikirou

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