«Gilets jaunes»: Macron espère mettre fin à la mobilisation par le «dialogue» (EN CONTINU)

«Gilets jaunes»: Macron espère mettre fin à la mobilisation par le «dialogue» (EN CONTINU)© CHARLY TRIBALLEAU Source: AFP
Des «gilets jaunes» bloquent une route aux alentours de Caen, le 18 novembre 2018.
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Des «gilets jaunes» poursuivent leurs actions au 4e jour d'une mobilisation contre la hausse du prix des carburants. Silencieux jusqu'alors, le président de la République a déclaré qu'il comptait y mettre fin par le «dialogue» et l'«explication» .

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  • Le député non-inscrit Jean Lassalle a provoqué ce 21 novembre une brève et rare suspension de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée en arborant un «gilet jaune», alors que le président LREM de l'Assemblée Richard Ferrand lui avait intimé de le retirer.

    «Retirez ce gilet !», «allez manifester hors de cet hémicycle», a lancé Richard Ferrand à plusieurs reprises à l'élu des Pyrénées-Atlantiques, imperturbable.

    © Capture d'écran LCP
    Jean Lassalle arborant un gilet jaune le 21 novembre 2018 dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
  • Emmanuel Macron a déclaré le 21 novembre, en ouvrant le conseil des ministres, que «la sévérité sera[it] de mise» contre «des comportements inacceptables» lors des manifestations des «Gilets jaunes», a fait savoir le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.

    Benjamin Griveaux a précisé que la mise en œuvre de «solutions visibles» sera engagée par le gouvernement «dans les semaines qui viennent [en] y associant les forces de transformation du pays : les élus locaux, les collectivités locales, les responsables syndicaux et patronaux». 

  • Le secrétaire d’État auprès du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez a déclaré que les «gilets jaunes» pourraient manifester à Paris le 24 novembre 2018, mais pas à la Concorde, à proximité de l'Elysée. Le 18 novembre, à la suite des manifestations de la veille, le périmètre de la présidence avait été transformé en large camp fortifié.

    «On a entendu parler de la Concorde, ça n'est pas possible. On interdit systématiquement les manifestations déclarées sur la Concorde, on essaie toujours de trouver des lieux plus "sécures"» a précisé Laurent Nunez, cité par l'AFP, répétant l'appel des autorités à déclarer la manifestation auprès de la Préfecture de police de Paris.

  • L’Assemblée nationale a approuvé à une large majorité en première lecture l’ensemble du projet de budget 2019, recettes et dépenses, qui contient la hausse de taxes sur les carburants dénoncée par le mouvement des «gilets jaunes».

    Les élus de La république en marche (LREM) et du MoDem ont voté pour, et tous les autres groupes de l'Assemblée majoritairement contre.

  • Un motard de 37 ans, grièvement blessé dans la Drôme après une collision le 19 novembre avec une camionnette qui manœuvrait pour éviter un barrage de «gilets jaunes», est décédé le 20 novembre des suites de ses blessures, selon une source judiciaire citée par l'AFP.

    L'accident s'était produit vers 7h30 sur la N7 à Portes-lès-Valence alors que le motard remontait par la gauche la file de voitures d'un bouchon causé par un barrage filtrant de «gilets jaunes». La victime avait ensuite percuté une camionnette, qui était entrain de faire un demi-tour pour éviter l'embouteillage, selon la même source.

  • «On vit un moment d’inquiétude parce qu’on se fait engueuler, parce que la situation est tendue. C’est difficile la transformation qu’on a engagée [mais] je pense que nous gagnerons collectivement par la cohérence, la constance et la détermination», a lancé le Premier ministre Edouard Philippe à la réunion de groupe des députés LREM, selon des participants cités par l'AFP, à propos des mobilisations des «gilets jaunes».

  • Le président français Emmanuel Macron, muet jusqu'alors sur le mouvement des «gilets jaunes» contre la hausse des carburants, a estimé en Belgique que «c'est par le dialogue» et «l'explication» qu'il serait possible d'y mettre fin.

    «Le gouvernement est actuellement confronté à des protestations. C'est dans le dialogue qu'on peut en sortir, dans l'explication, dans la capacité à trouver à la fois le bon rythme et les solutions de terrain», a déclaré le chef d'Etat selon l'AFP, lors d'un débat en compagnie du Premier ministre belge Charles Michel, avec quelque 800 étudiants à l'université de Louvain-la-Neuve, au second jour de sa visite d'Etat en Belgique.

    Sans citer nommément les «gilets jaunes», qui mènent des opérations de blocage depuis le 17 novembre, le chef de l'Etat a jugé «normal» qu'il y ait des protestations car «les choses ne se font pas spontanément». La transition écologique «suppose de changer les habitudes, ce n'est jamais aisé», a-t-il ajouté, en souhaitant que, «collectivement, il [était nécessaire] qu'on ait un esprit de responsabilité».

  • Des véhicules ont été incendiés et des magasins pillés durant la nuit du 19 novembre à La Réunion, en marge des manifestations des «gilets jaunes», poussant les autorités à instaurer un couvre-feu partiel et à fermer les écoles.

  • Quatre hommes soupçonnés d’avoir voulu commettre un attentat le jour de la première mobilisation des «gilets jaunes» ont été mis en examen et placés en détention provisoire. L'un d'eux a admis soutenir Al-Qaïda.

  • Marine Le Pen a estimé ce 20 novembre que le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, en «inversant les responsabilités», ajoutait «l'injustice à l'injustice» et «radicalisait le mouvement» des «gilets jaunes» contre la hausse des taxes sur les carburants.

    «La quasi-totalité des blessés l'ont été par des inconscients criminels qui ont foncé sur des gilets jaunes et des policiers», a poursuivi sur Twitter la présidente du Rassemblement national.

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