Six individus interpellés pour un projet d'action violente contre Emmanuel Macron
Six interpellations, préventives, ont eu lieu ce 6 novembre, dans le cadre d'une enquête sur des menaces contre le président de la République. Une enquête préliminaire a été ouverte pour association de malfaiteurs terroristes criminelle.
Plusieurs interpellations ont eu lieu ce 6 novembre au matin, d'après l'AFP qui confirme une information de BFMTV à la suite de renseignements faisant état d'un possible projet d'action violente contre le président de la République, Emmanuel Macron. Conduite par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), l'opération s'est soldée par l'arrestation, préventive, de six personnes dans les départements de l'Isère, de l'Ille-et-Vilaine et de la Moselle.
Imprécis et mal défini
Contactée par l'AFP, une source proche de l'enquête présente les suspects comme des membres de l'ultradroite. «Cette enquête vise un projet, imprécis et mal défini à ce stade, d'action violente», a-t-il été encore précisé.
Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris pour le chef d'inculpation d'association de malfaiteurs terroristes criminelle. Toujours selon une source citée par l'AFP, les investigations en cours doivent permettre d'établir la réalité et la nature exacte de cette menace.
La veille, lors de l'installation du nouveau directeur de la DGSI Nicolas Lerner, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner s'était dit «attentif» aux menaces venues notamment de mouvements qu'il a qualifiés d'«extrémistes de droite comme de gauche, très actifs sur notre territoire».
A l'occasion de la commémoration de l'armistice de 1918, Emmanuel Macron a entamé un périple qualifié d'«itinérance mémorielle» par le service de communication de l'Elysée. Face à la grogne suscitée par la hausse du prix des carburants, il a accordé un entretien à l'animateur Nikos Aliagas depuis la ville de Verdun.