Caser le mot «bolos» à l'Assemblée : Danièle Obono accepte le défi de Cauet
Danièle Obono décrédibilise-t-elle la fonction de député à l'Assemblée nationale ? La parlementaire insoumise a effectivement accepté un challenge de l'animateur Cauet visant à placer le mot «bolos» dans une intervention à l'Assemblée.
L'Assemblée nationale est-elle réduite à un terrain de jeu ? Le 24 octobre, la députée de La France insoumise (LFI) Danièle Obono a effectivement accepté un défi lancé par l'animateur de radio Cauet. Celui-ci avait d'abord réagi aux propos de l'élue de Paris à la suite de l'interview sur BFM TV de Sophia Chikirou du 23 octobre concernant les accusations de surfacturations durant la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon.
Danièle Obono avait alors défendu Sophia Chikirou, proche des insoumis, avec des termes peu académiques, propres à certains enfants et adolescents, comme «badass» (un anglicisme signifiant dur à cuire). Ce vocabulaire peu commun chez les élus de la République a étonné l'animateur : «Ca a changé le langage des députées ou c’est moi ?!»
Ca a changé le langage des députées ou c’est moi ?! 😂🤣
— Cauet Officiel (@cauetofficiel) 24 octobre 2018
Allez maintenant vous devez placer #bolos à l’assemblée nationale 👍🏻 #cauetchallenge 😀 bises cc @Deputee_Obonohttps://t.co/bx66rA3G7m
Cauet a alors proposé alors à Danièle Obono de placer le mot «bolos» (un autre mot d'argot désignant un ringard). Un pari qui a semble-t-il amusé la parlementaire. Dans un tweet en langue inclusive et argotique, elle a répondu que l'arrivée de 17 députés LFI avait changé les codes à l'Assemblée nationale. «A la première occasion, on essaie de vous caser bolos», assure-t-elle à Cauet.
C'est les député·e·s qui ont un tout p'tit peu changé : maintenant il y a 17 Insoumis·e·s 😎#teamLFI#tupeuxpastest ! Sinon, nous on parle plutôt de #quille ou de #branquignole, mais ok, à la 1ère occaz on essaie de vous caser #bolos (y'a de quoi faire !) #challengeaccepted 👍🏾
— Députée Obono (@Deputee_Obono) 24 octobre 2018
Nul doute, les prochains discours de Danièle Obono à l'Assemblée nationale devraient être suivis de très près.