Compassion et critiques de l'exécutif : le monde politique réagit à l'attaque terroriste de Paris
Quelques instants après l’attaque terroriste qui a frappé Paris en plein cœur le 12 mai, perpétrée par un individu d'origine tchétchène fiché S, de nombreux politiques ont tenu à régir sur les réseaux sociaux.
Très rapidement après l’attaque terroriste qui aurait été perpétrée par un Français d'origine tchétchène le 12 mai à Paris dans le IIe arrondissement, les réactions politiques se sont succédées sur les réseaux sociaux.
Quelques heures après la réaction du ministre de l’Intérieur, Gerard Collomb, qui avait salué «le sang-froid et la réactivité des forces de police qui ont neutralisé l’assaillant» et adressé ses pensées «aux victimes de cet acte odieux», le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, a réitéré le même message et ajouté : «La France paye une nouvelle fois le prix du sang mais ne cède pas un pouce aux ennemis de la liberté.»
La France paye une nouvelle fois le prix du sang mais ne cède pas un pouce aux ennemis de la liberté (2/2).
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 12 mai 2018
Le leader de La France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon a de son côté rappelé l’unité de la France face à cette attaque terroriste : «Quel genre de guerre prétendent-ils mener avec un misérable assassin qui frappe par surprise des gens sans défense ? Notre pays reste unanime et rassemblé dans la compassion pour les victimes.»
Quel genre de guerre prétendent-ils mener avec un misérable assassin qui frappe par surprise des gens sans défense ? Notre pays reste unanime et rassemblé dans la compassion pour les victimes.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 13 mai 2018
Message similaire porté par l'ancien candidat du Parti socialiste (PS) à la présidence de la République, Benoît Hamon. Ce derinier a également appelé à l’unité.
C’est une nouvelle fois le sang qui coule dans les rues de Paris sous les coups du terrorisme de l’Etat Islamique. Mes pensées vont aux victimes et à leurs familles. Je salue les policiers pour leur intervention rapide. Restons unis.
— Benoît Hamon (@benoithamon) 13 mai 2018
La présidente Les Républicains (LR) de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a quant à elle souligné la nécessité de «poursuivre sans relâche le combat contre le terrorisme, la radicalisation» afin de protéger les «valeurs» de la France.
La barbarie islamiste de Daesch a une nouvelle fois frappé la France, au cœur de Paris. Face à cette attaque meurtrière, nous devons poursuivre sans relâche le combat contre le terrorisme, la radicalisation et pour la protection de nos valeurs (2)
— Valérie Pécresse (@vpecresse) 13 mai 2018
L'action du gouvernement prise pour cible
Si les messages de soutien ont été nombreux, les premières critiques visant l’exécutif n’ont pas tardé à fuser à commencer par celles du patron des Républicains. Laurent Wauquiez a ainsi réclamé des actes.
#Paris : hommage à nos forces de l’ordre et pensées aux victimes et à leurs proches. Une fois encore, la barbarie islamiste fait couler le sang dans notre pays. Dans la guerre contre le terrorisme, les mots ne suffisent pas, il faut des actes.
— Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) 12 mai 2018
Le président des Patriotes, Florian Philippot, a pour sa part ouvertement critiqué la politique migratoire conduite par le gouvernement : «Notre pays est affaibli par l’immigration massive et gangrené par l’idéologie islamiste. A-t-on des chefs pour en prendre conscience ? Non. A-t-on un Etat fort pour agir ? Non plus.»
Notre pays est affaibli par l’immigration massive et gangréné par l’idéologie islamiste. A-t-on des chefs pour en prendre conscience ? Non. A-t-on un État fort pour agir ? Non plus. #Parishttps://t.co/l8HGNemSCV
— Florian Philippot (@f_philippot) 13 mai 2018
«Le peuple français ne se contentera plus de commentaires. Ce sont des actes qui sont attendus», a enfin écrit Marine Le Pen. Après qu'une source judiciaire a annoncé que l'assaillant était connu pour radicalisation et fiché S, la présidente du Front national (FN) a renchéri : «A quoi peut bien servir cette fiche S si on ne s’en sert pas pour mettre ces bombes à retardement hors d’état de nuire sur le sol français ? Et à quoi sert le ministre de l’Intérieur, qui balbutie à chaque attentat des commentaires d’une vacuité affligeante ?»
Et à quoi sert le Ministre de l’Intérieur, qui balbutie à chaque attentat des commentaires d’une vacuité affligeante ? MLP #Monsigny#AttaqueParishttps://t.co/ZEcRBezW4f
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 13 mai 2018
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