Ivre, Jean-Vincent Placé en garde à vue pour insultes racistes, sexistes et outrage à agent
Ex-sénateur de l'Essonne et membre du dernier gouvernement Valls, Jean-Vincent Placé a été interpellé par la BAC à Paris dans la nuit du 4 au 5 avril. Il a été mis en garde à vue pour injures raciales, outrage à agent et violences en état d'ivresse.
L'ancien secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat et à la Simplification et ex-sénateur de l'Essonne Jean-Vincent Placé a été interpellé dans la nuit du 4 au 5 avril en état d’ébriété, selon une information de BFM Paris. Il a dû être conduit au poste en raison d'injures raciales, outrage à agent et violences en état d'ivresse.
Violemment agressé pour sa montre à 7 000 euros, Jean-Vincent Placé pense à arrêter la politiquehttps://t.co/82MKGUM2l8pic.twitter.com/pMfaFuwol7
— RT France (@RTenfrancais) September 5, 2017
Aux alentours de 2h, dans le Quartier latin à Paris, il aurait d'abord importuné une femme d'une vingtaine d'années dans un bar rue Princesse en la saisissant par le bras et en l'insultant de «sale pute qui ne mérite que ça», après avoir refusé sa proposition de danser contre rémunération.
«On n'est pas au Maghreb ici. Je vais te renvoyer en Afrique moi. Tu vas voir !»
Le portier du bar, qui a prévenu la police, a alors dû faire sortir de la salle Jean-Vincent Placé. L'ex-membre du gouvernement de Manuel Valls, alors «fortement alcoolisé et avec un équilibre précaire», aurait copieusement insulté le videur : «On n'est pas au Maghreb ici. Je vais te renvoyer en Afrique moi. Tu vas voir!»
Au cours de son interpellation par la Brigade anti-criminalité (BAC) arrivée sur place, Jean-Vincent Placé les aurait insultés, les traitant de «connards» et de «tocards». L'outrage à agent a été retenu contre lui et il a été placé en garde à vue au commissariat du Ve arrondissement de Paris où il a passé la nuit. Son taux d'alcoolémie s'élevait à 1,16 mg/L d'air. Jean-Vincent Placé a affirmé avoir été agressé par «un individu d'extrême droite» qui lui aurait porté un coup au visage après avoir tenté de l'étrangler. Les policiers n'ont cependant relevé aucune trace sur son visage ou sur sa gorge.
Le 5 avril au matin, il était toujours dans les locaux du commissariat.
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