Sept ans après Fukushima, les anti-nucléaires français interpellent le gouvernement (VIDEO, PHOTOS)
A l’occasion du septième anniversaire de la catastrophe de Fukushima, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés place de la République à Paris, pour dénoncer les dangers que présente selon eux le nucléaire.
Sept ans jour pour jour après l'accident nucléaire de Fukushima au Japon, ce 11 mars 2018, plusieurs centaines de manifestants ont souhaité faire entendre leur voix, place de la République à Paris, afin de sensibiliser l’opinion publique à la dangerosité de l’énergie nucléaire – et interpeller le gouvernement sur le sujet.
En direct de la place de la République. #Fukushima plus jamais ça ! pic.twitter.com/nMKlB9WVD9
— Sortir du nucléaire (@sdnfr) 11 mars 2018
Les opposants au nucléaire étaient mobilisés à l'appel notamment de l'association «Réseau Sortir du nucléaire», de l'organisation altermondialiste Attac, du syndicat Solidaires et de La France Insoumise (LFI).
Présent sur place à l’instar de nombreux militants associatifs ou politiques, Martial Chateau, administrateur de «Réseau Sortir du nucléaire», a fait part à RT France de son inquiétude de voir le gouvernement «ne pas prendre de décisions» pour fermer certaines centrales nucléaires. Selon lui, les investissements consentis par les pouvoirs publics pour moderniser et sécuriser les réacteurs les plus anciens relèvent d’une «politique stupide d’un point de vue économique» et favorisent «un risque énorme» d’accident en France.
Place de la République, il y a du monde pour la sortie du #nucléaire en ce jour du 7e anniversaire de la catastrophe de #Fukushima. Suivez notre direct : https://t.co/7PYe2yXZxb. pic.twitter.com/xG157pcCEz
— La France insoumise (@FranceInsoumise) 11 mars 2018
Le rassemblement parisien s’est conclu par une prise de parole de Jean-Luc Mélenchon. Le leader des Insoumis a entre autres plaidé pour un recours accru aux énergies renouvelables, afin de permettre une sortie rapide du nucléaire, dans «l’intérêt général humain».
En novembre dernier, le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot avait estimé que la France ne pourrait pas ramener la part du nucléaire dans la production d'électricité à 50% en 2025, comme prévu dans la loi de transition énergétique, évoquant la nécessité de fixer une «date réaliste». Ce volte-face gouvernemental n'avait pas manqué de provoquer la colère des sympathisants écologistes.