Claire O'Petit, la députée LREM qui ignore tout de la situation dans la «ville» de Mayotte (VIDEO)
Claire O'Petit, la députée LREM de la 5e circonscription de l’Eure, s'est tournée en ridicule sur Franceinfo en expliquant ne pas être au fait de la situation à Mayotte, cette «ville» dont les médias ne parlent pas.
La députée La République en marche (LREM) Claire O'Petit fait une nouvelle fois parler d'elle. Invitée le 7 mars sur la chaîne d'information Franceinfo, elle a ainsi confié ne pas être au courant de la situation à Mayotte, cette «ville extrêmement particulière», car «c'est la première fois qu'on en entend parler».
Ça fait plus de 15 JOURS que Mayotte se soulève pour protester contre l'insécurité. Mais cette députée La République En Marche :
— Quotidien (@Qofficiel) 7 mars 2018
1) N'est pas au courant
2) Pense que Mayotte est une ville#Quotidien ⬇ pic.twitter.com/foywo4RsPQ
Le journaliste demande à la députée : «Vous savez ce qu'il se passe à Mayotte en ce moment ?» Question qui donne lieu à une réponse ubuesque... «Euh... Euh... Oui, euh non, qu'est-ce-qui se passe à Mayotte ?», répond-elle, visiblement pas au courant. «Troisième semaine de grève générale contre l'insécurité», lui répond Djamel Mazi, interloqué. C'est à ce moment que Claire O'Petit en rajoute une couche en tentant de se rattraper : «Mayotte est une ville extrêmement particulière.»
«Mayotte est une ville extrêmement particulière»
Mais si l'ancienne «grande gueule» de la radio RMC «n'[a] pas eu cette information», c'est qu'elle «travaille sur [ses] dossiers». Relancée par le journaliste de Franceinfo, elle perd son calme : «Attendez, même vous les médias vous n'en parlez pas, c'est la première fois qu'on en entend parler !»
Pour rappel, Mayotte connaît des manifestations et des blocages depuis le 20 février, organisés par une intersyndicale et un collectif d'associations, pour protester contre l'insécurité. L'île fait en outre face à une immigration clandestine de grande ampleur en provenance des Comores voisines, particulièrement de l'île d'Anjouan.
Une nouvelle bourde pour Claire O'Petit, par ailleurs récemment condamnée pour «fautes de gestion» et qui a désormais l'interdiction de diriger toute entreprise commerciale. Elle avait déjà fait polémique en juillet 2017 à la suite de la baisse de cinq euros par personne de l'aide personnalisée au logement (APL) décidée par le gouvernement, en demandant cyniquement aux jeunes qui «pleurent pour cinq euros» : «Qu'allez-vous faire de votre vie ?»
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