«Stop aux abus !» : Les cadres du FN manifestent contre la «dictature des banques»

«Stop aux abus !» : Les cadres du FN manifestent contre la «dictature des banques»
Les élus FN manifestent à Reuil-Malmaison le 25 novembre, devant la Société générale, capture d'écran Twitter
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Après que la Société générale a menacé de clôturer les comptes Marine Le Pen et qu'elle a eu maille à partir avec HSBC, le Front national manifeste à Reuil-Malmaison, le 25 novembre, pour dénoncer une «persécution» et des «abus des banques».

Réunis aux côtés de Wallerand de Saint-Just et de Gilbert Collard, les cadres du Front national (FN) se sont réunis sous la pluie, ce 25 novembre, à Reuil-Malmaison dans les Yvelines pour manifester contre ce qu'ils estiment constituer une «persécution». 

A l'instar du conseiller régional, Wallerand de Saint-Just, les élus du FN réclament une «moralisation bancaire» et veulent dire «stop aux abus».

Laurent Salles, conseiller municipal frontiste à Suresnes, a même évoqué une «dictature des banques».

Le secret bancaire comme stratégie de défense à la Société générale

Des mots forts qui font allusion aux récents démêlés du parti frontiste avec les banques, notamment la Société générale qui a récemment annoncé vouloir clôturer les comptes du FN sans s'en expliquer à la presse, se retranchant derrière le secret bancaire.

«Vous savez notre relation aux banques est l'un des grands scandales démocratiques de notre temps», avait alors déploré David Rachline, sénateur FN, maire de Fréjus et cadre du parti sur Sud Radio le 21 novembre 2017.

La banque HSBC a quant à elle «chassé» Marine Le Pen de ses clients, selon les propos de la présidente du FN. Cette dernière avait dénoncé une «fatwa bancaire», annonçant le dépôt d'une plainte pour «discrimination» contre les deux établissements bancaires.

Marine Le Pen et le FN dénoncent une «fatwa bancaire»

«Nous déposerons plainte tant au nom du Front national contre la Société générale et sa filiale qu'à titre personnel je le ferai contre la HSBC», a déclaré Marine Le Pen mercredi 22 novembre, lors d'une conférence de presse. Elle a ainsi appelé les cadres, les élus et les adhérents à en tirer toutes les conséquences.

La présidente du Front national a rendu public un courrier daté du 27 juillet de la Société générale, dans lequel la banque indique n'avoir« plus convenance à maintenir la relation de comptes» avec le FN, et dénonce six comptes du parti ainsi que les comptes d'une quinzaine de fédérations. «Le Front national a immédiatement saisi le médiateur de la Société générale le 11 août, qui a purement et simplement refusé d'ouvrir le moindre dossier de médiation», «preuve qu'il s'agissait bien d'une décision politique de la part de la direction de la banque et non pas d'un litige d'un client avec sa banque», a développé la députée, évoquant un bannissement.

«Nous sommes donc aujourd'hui privés de nos recettes. Cette situation met le Front national face à une difficulté absolument majeure et empêche le fonctionnement normal du parti», a insisté Marine Le Pen, pour qui la banque cherche «à susciter les conditions de sa ruine et donc à terme, volonté à peine cachée, sa disparition».

Faute d'avoir trouvé une autre banque, le FN a saisi la Banque de France, qui a enjoint le Crédit du Nord d'ouvrir un compte. Mais, selon le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just, la banque nordiste refuse au parti de disposer de chéquier, les sorties ne pouvant se faire que par virement, et empêche que les dons puissent se faire par carte bancaire via le site internet du parti, ne permettant les entrées que par chèques et virements.

«Le Crédit du Nord a répondu aux exigences de la Banque de France et a mis en application les services requis dans le cadre de la règlementation du droit au compte», explique la Société générale, maison mère du Crédit du Nord.

Lire aussi : «Fatwa bancaire» : chassée de la HSBC, Marine Le Pen va porter plainte pour discrimination

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